Melania Trump réclame quatre ans de plus pour «Donald»

Lors de la convention républicaine mardi, la Première dame, dont les interventions sont rares, a prononcé un plaidoyer en faveur de son mari.

 Melania Trump s’est exprimée depuis les jardins de la Maison-Blanche, à Washington, le 25 août 2020.
Melania Trump s’est exprimée depuis les jardins de la Maison-Blanche, à Washington, le 25 août 2020. AFP/Brendan Smialowski

    « Nous avons besoin que mon mari soit notre président pour quatre ans de plus. » Melania Trump a fait mardi l'éloge de « Donald », officiellement investi par le parti républicain pour la présidentielle du 3 novembre, louant en particulier sa réponse face à la « terrible pandémie » du Covid-19.

    « Ce n'est pas un homme politique traditionnel. Il ne fait pas que parler, il obtient des résultats », a lancé la Première dame des Etats-Unis, critiquant à plusieurs reprises, en écho aux attaques répétées du président américain, l'attitude des médias.

    « Nous savons tous que Donald Trump ne fait aucun secret sur ce qu'il ressent des choses », a aussi loué Melania Trump. « L'honnêteté totale est ce que nous, citoyens, méritons de la part de notre président. Que cela vous plaise ou non, vous savez toujours ce qu'il pense », a-t-elle insisté.

    « Vous n'êtes pas seuls »

    Au deuxième jour d'une convention républicaine où le nouveau coronavirus n'a été que très rarement évoqué, l'ex-mannequin d'origine slovène, 50 ans, a marqué sa différence en insistant sur les ravages causés par le virus.

    « Depuis mars, nos vies ont radicalement changé […] Je sais que beaucoup de gens sont inquiets, je veux que vous sachiez que vous n'êtes pas seuls », a-t-elle lancé depuis les jardins de la Maison Blanche.

    Promettant que « Donald » ferait tout son possible pour prendre soin de tous ceux qui sont touchés, elle a dénoncé les « attaques » du camp démocrate et les « ragots » colportés par les médias.

    En retrait

    A dix semaines de l'élection présidentielle, le discours de la troisième femme de Donald Trump était d'autant plus attendu qu'elle est très en retrait depuis le début de la campagne.

    Très discrète depuis son arrivée à la Maison Blanche, elle n'avait jamais prononcé un tel plaidoyer en faveur de son mari, de 24 ans son aîné. En 2016, son premier grand discours à la convention républicaine avait engendré une polémique : elle avait repris des passages entiers d'un discours de… Michelle Obama.

    Dans le discours de mardi, lu avec application sur les deux téléprompteurs placés face à elle, la « First Lady » a contribué à faire passer un message moins anxiogène, plus compassionnel, que celui véhiculé jusqu'ici par le « Grand Old Party ». Lundi, Donald Trump Jr, fils aîné du président, avait résumé l'élection présidentielle à venir à un choix entre « l'église, le travail et l'école » et « l'émeute, le pillage et le vandalisme ».