Un Américain espère gagner 15 000 dollars grâce à un pari sur la campagne de Kamala Harris
Jeremy Green Eche, avocat spécialisé dans les marques, a acheté le nom de domaine HarrisWalz.com quatre ans avant que la candidate choisisse Tim Walz comme colistier. Aujourd’hui, il pourrait en réclamer plusieurs milliers d’euros.
Jeremy Green Eche avait quatre ans d’avance sur son pari. Kamala Harris, candidate à l’élection présidentielle américaine, vient de prendre sa première décision importante en choisissant comme colistier et potentiel vice-président Tim Walz pour mener la bataille, face à Donald Trump. Et Jeremy Green Eche avait prévu le coup depuis 2020.
L’Américain avait acheté le nom de domaine HarrisWalz.com pour 8,99 dollars (soit environ 8 euros) à l’époque, quand Kamala Harris avait essayé d’obtenir la nomination de son parti pour la présidentielle américaine de 2020. Un échec à ce moment – Joe Biden avait en effet été choisi – finalement remis au goût du jour.
Quatre ans après, le « ticket » Harris-Walz va bien exister. Jeremy Green Eche, qui chaque année depuis son achat a renouvelé le nom de domaine, renouvelle son offre de vendre ce site pour 15 000 dollars (soit un peu moins de 14 000 euros), comme il l’avait déjà fait à l’époque auprès de l’Associated Press. Le nom de domaine est officiellement remis en vente à ce prix sur une plateforme spécialisée, avec une quinzaine d’autres noms de domaines étant autant de possibilités de binômes constitués avec Kamala Harris.
Une offre sous pression
Les démocrates devraient en plus réfléchir avant de décliner l’offre : l’avocat spécialisé dans les marques n’en est pas à son premier coup. En 2016, la campagne d’Hillary Clinton avait refusé de racheter son site ClintonKaine.com pour 15 000 dollars, alors qu’elle avait bien choisi le sénateur Tim Kaine comme colistier.
Jeremy Green Eche l’avait alors vendu à la campagne de Donald Trump, son concurrent finalement, qui s’en était servi pour diffuser des fake news contre Hillary Clinton. « J’espère que les gens (de Harris) sont un peu plus avisés que ceux de Clinton » a-t-il déclaré simplement à l’Associated Press.
