«Tout est possible et rien n’est obligatoire» : leurs premiers pas à quatre dans un sauna libertin
Sarah et Clément, jeunes quadras normands, découvrent pour la première fois le milieu libertin en accompagnant un couple qu’ils ont rencontré sur un site spécialisé.
Deux ans. Il a fallu deux ans à Sarah et Clément pour passer du fantasme à la réalité. Une soirée « en forme de fiasco » dans un club échangiste sordide puis la crise du Covid et ses multiples restrictions ont repoussé leurs premiers pas dans le monde du libertinage. Mais le projet a continué de mûrir. « Certains cherchent davantage la quantité, peu importe qui est avec eux tant qu’il se passe quelque chose, explique Sarah. Notre truc est surtout d’avoir des affinités avec les gens avec lesquels on veut le faire. Et forcément cela prend un peu plus de temps. »
Inscrits sur un site spécialisé, les heureux parents installés dans le Cotentin multiplient les échanges avec plusieurs couples. Avant d’en rencontrer un autour d’un café. Pendant près d’une heure et demie, ils parlent de tout mais pas vraiment de leur projet sensuel. « C’était implicite entre nous mais on s’est quand même rappelé après s’être quitté qu’on n’avait pas vraiment échangé sur le libertinage, sourit Sarah. Le but était de rencontre des gens avec lesquels on est à l’aise et avec qui on a des affinités. C’était le cas. »
