Cérémonie d’ouverture des JO : la star du MMA Benoît Saint-Denis déçue « de l’humiliation que la chrétienté a subie »

Le combattant français de MMA Benoît Saint-Denis a critiqué la mise en scène des drag-queens sur un tableau représentant la Cène, le dernier repas de Jésus-Christ.

Benoit Saint-Denis est ouvertement chrétien, une religion qu'il a jusque dans la peau avec quelques tatouages. Anthony Dibon/Icon Sport
Benoit Saint-Denis est ouvertement chrétien, une religion qu'il a jusque dans la peau avec quelques tatouages. Anthony Dibon/Icon Sport

    La cérémonie d’ouverture n’a pas plu à tout le monde, et Benoît Saint Denis en fait partie. La nouvelle star du MMA français s’est dite « déçue » du show imaginé par Thomas Jolly et Thierry Reboul. Centre de ses critiques, et qui a déjà fait polémique à l’extrême droite et dans les milieux chrétiens : le tableau de La Cène incarné par des drag-queens.

    « Déçu de l’affront et de l’humiliation que la chrétienté a subi », a regretté le combattant de 28 ans, ancien membre des forces spéciales et dont la religion n’est un secret pour personne. Benoît Saint-Denis arbore fièrement ses tatouages en lien avec sa chrétienté qu’il ne cache pas non plus sur les réseaux sociaux en s’affichant à la messe.

    « Des scènes de dérision et de moquerie du christianisme »

    Le tableau intitulé « Festivité » commence par l’image d’un groupe à table, faisant penser à une reproduction de « La Cène », le célèbre tableau de Léonard de Vinci représentant le dernier repas de Jésus-Christ avec ses apôtres, mais avec des drag-queens, une mannequin transgenre et le chanteur Philippe Katerine presque nu grimé en Dionysos. Dans un communiqué publié ce samedi, la Conférence des évêques de France (CEF) a déploré une cérémonie qui « a malheureusement inclus des scènes de dérision et de moquerie du christianisme ».

    Benoît Saint Denis a préféré saluer comme plus belle image du show les deux porte-drapeaux Mélina Robert-Michon et Florent Manaudou au-devant de la délégation française avant de conclure : « Maintenant place au sport, force à tous nos Français. »