Paris 2024 : trois athlètes de la Team Allianz à l'assaut du rêve olympique !

Elles sont b-girl, championne de para-athlétisme ou judokate. Carlota Dudek, Typhaine Soldé et Clarisse Agbégnénou abordent ces Jeux Olympiques et Paralympiques avec des statuts différents mais le même objectif. Rencontre avec ces athlètes pas comme les autres, réunies au sein de la Team Allianz à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Malgré leurs différences, un objectif commun unit ces trois athlètes : briller aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et ramener l’or à la maison. Si Clarisse est une habituée des Jeux Olympiques après avoir décroché une médaille d’argent à Rio en 2016 et deux médailles d’or à Pékin en 2021, Typhaine rêve d’une deuxième participation paralympique à Paris et Carlota se prépare à vivre son baptême du feu.

Le breaking, Carlota est tombée dedans quand elle était petite. Cette jeune danseuse de l’équipe de France de breaking a fait ses débuts à l’âge de 6 ans. Aujourd’hui âgée de 22 ans, la sudiste d’origine cubaine s’apprête à participer à ses premiers Jeux Olympiques, et pas n’importe lesquels, puisque le breaking fait son entrée dans la liste des sports olympiques cette année.

Après avoir fait son entrée aux Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2018, le breaking, aussi communément appelé breakdance, entre une nouvelle fois dans l’histoire cette année. Cette danse née à Brooklyn au milieu des années 1970 dans l’effervescence des débuts du hip-hop s’inscrit au programme des Jeux Olympiques pour la première fois cette année, à l’occasion de Paris 2024. 

Caractérisée par des figures au sol, le breaking se dispute sous forme de battles au cours desquels les danseurs enchaînent des « powermoves ». Lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, les épreuves se dérouleront dans un parc urbain à la Concorde.

Le breaking en bref :

• Sport introduit aux Jeux Olympiques en 2024 
• Style de danse qui s’est développé aux USA dans les années 1970 
• Danse acrobatique, caractérisée par des figures au sol

Difficile de passer à côté de la ténacité de Typhaine Soldé. À seulement 22 ans, la jeune athlète a déjà eu une vie pleine de rebondissements. Survivante d’un cancer du pied qui a entraîné une amputation tibiale à l’âge de 11 ans, la jeune angevine s’est lancée dans le para-athlétisme en 2016, après une rencontre décisive avec Marie-Amélie Le Fur. Elle prépare aujourd’hui sa qualification aux Jeux Paralympiques, avec pour objectif de briller.

Amputée tibiale, Typhaine Soldé fait partie de la catégorie T64 en para-athlétisme. Cette classification correspond aux athlètes dont le mouvement d’une partie inférieure de la jambe est limité. Lors de leurs performances, ces athlètes sont équipés d’une lame faite sur mesure. Parmi les athlètes paralympiques de la catégorie T64, on retrouve notamment la française Marie-Amélie le Fur, médaille d’argent aux Jeux Paralympiques de Tokyo et médaille d’or à Rio.

Le para-athlétisme en bref :

• Aussi appelé « athlétisme handisport », le para-athlétisme est au programme des Jeux Paralympiques depuis 1960 
• Le para-athlétisme se pratique de deux manières : debout ou en fauteuil
• En France, on compte près de 1 600 licenciés dont 400 compétiteurs pour le para-athlétisme

Double championne olympique à Tokyo en 2021, maman d’une jeune Athéna, gendarme et marraine de l’association SOS Préma : Clarisse n’a pas peur de multiplier les casquettes. Cette athlète déjà confirmée se prépare pourtant à relever un nouveau défi : décrocher une nouvelle fois l’or aux Jeux Olympiques, chez elle cette fois-ci, à Paris.

Née prématurée, Clarisse Agbégnénou s’est engagée depuis plusieurs années aux côtés de SOS Préma pour faire valoir les combats des parents et des enfants touchés par cette situation. L’association, fondée il y a 20 ans par Charlotte Bouvard, s’engage aux côtés des familles pour les accompagner à la naissance d’un enfant prématuré et s’active pour sensibiliser les pouvoirs publics à leurs besoins spécifiques.

Le judo en bref :

• Art martial né au Japon en 1882 
• A été introduit aux Jeux Olympiques en 1964
• 10 millions de pratiquants dans le monde

Derrière chaque exploit olympique, on retrouve les sacrifices d’un athlète mais aussi le soutien inconditionnel du collectif. Créer l’émulation, encourager la performance, favoriser les échanges… C’est la triple ambition de la Team Allianz, composée de 8 athlètes évoluant dans 7 disciplines (judo, tennis fauteuil, para ski alpin, para athlétisme, ski freestyle, surf, breaking).

Plus qu’une simple équipe, la Team Allianz est effectivement une petite famille, au sein de laquelle des athlètes expérimentés comme Clarisse Agbégnégou (judo) et Michaël Jérémiasz (tennis en fauteuil) accompagnent de jeunes pépites. Chaque athlète est ainsi épaulé pour donner le meilleur de lui-même pour aller toujours plus loin, ensemble. 

Entraide, bienveillance, optimisme : depuis plus de deux ans, la Team Allianz véhicule ses valeurs, comme en témoignent les récentes opérations sur les réseaux sociaux, par exemple « Le revers de la médaille », une campagne visant à sensibiliser le public, et notamment les plus jeunes, aux risques liés au cyberharcèlement.