« Démocratiser l’escalade en Seine-Saint-Denis » : au Bourget, les JO, un tremplin pour un club parti « de zéro »

La compétition olympique d’escalade qui se déroulera cet été au Bourget ne sera pas une aventure sans lendemain. Comment construire une culture et une communauté de grimpeurs en partant d’une page blanche ? On vous raconte les coulisses de la naissance d’un club.

Dans le cadre de l'héritage des JO 2024, un club d'escalade vient d'être créé au Bourget. L'association Apart et la fédération ont mis en place un programme d'insertion professionnelle visant à former des moniteurs. LP/Mathilde Debarre
Dans le cadre de l'héritage des JO 2024, un club d'escalade vient d'être créé au Bourget. L'association Apart et la fédération ont mis en place un programme d'insertion professionnelle visant à former des moniteurs. LP/Mathilde Debarre

    La déception de ne pas grimper au cœur de la Ville Lumière, place de la Concorde, a été aussi courte que le nouveau défi à relever est stimulant. Le déplacement en 2020 du site de compétition d’escalade des Jeux olympiques de Paris vers Le Bourget (Seine-Saint-Denis) s’est assorti d’un travail de fond mené depuis presque deux ans dans la commune de 15 000 habitants.

    Cet investissement autour d’une culture et d’un sport inexistants dans la ville, c’est une discrète petite affiche qui le matérialise : « Le Bose, votre nouveau club d’escalade ». Accrochée dans le hall du flambant neuf gymnase Marie-Paradis livré pour les JO, elle renvoie vers un QR code qui permet de s’inscrire.