Breakdance aux JO 2024 : comment le hip-hop a conquis le monde en cinquante ans

LE PARISIEN WEEK-END. New York, 1973. Entraînés par les nouveaux rythmes s’échappant des ghetto-blasters, des jeunes du Bronx imaginent une nouvelle façon de bouger, à même le bitume. Depuis, le breakdance (ou breaking) s’apprête à faire son entrée, l’été prochain, comme sport olympique additionnel.

Le 21 octobre, à Paris, le Français Dany Dann enchaîne les figures lors du championnat Red Bull BC One, une référence dans l’univers du breakdance. Red Bull Content Pool/Nika Kramer
Le 21 octobre, à Paris, le Français Dany Dann enchaîne les figures lors du championnat Red Bull BC One, une référence dans l’univers du breakdance. Red Bull Content Pool/Nika Kramer 

    Bandes de potes à casquette, ados survoltés, familles avec enfants : les 8 000 personnes réunies ce samedi du mois d’octobre 2023 au stade Roland-Garros, à Paris, ont peu à voir avec l’habituel public du célèbre tournoi de tennis. Sous le toit mobile du court Philippe-Chatrier, tous les regards convergent vers l’estrade circulaire installée au centre.

    Seize garçons et seize filles, pantalon baggy et baskets de rigueur, s’y succèdent lors d’époustouflants sets acrobatiques, les fameuses battles (« batailles », en anglais). Ce soir, c’est la finale du Red Bull BC One, une compétition internationale de breakdance créée il y a vingt ans par la marque de boissons du même nom.