JO de Paris 2024, haltérophilie : « Quand j’ai 213 kg à bout de bras, je ne force quasiment pas »

Romain Imadouchène est l’un des quatre athlètes de l’équipe de France d‘haltérophilie. Champion du monde de l’épaulé-jeté en 2022, il devra se surpasser ce vendredi dans l’autre épreuve, celle de l’arraché, pour espérer une médaille olympique.

Paris, le 19 juin. Romain Imadouchène a beaucoup travaillé pour rattraper son retard à l'arraché. Icon Sport/Daniel Derajinski
Paris, le 19 juin. Romain Imadouchène a beaucoup travaillé pour rattraper son retard à l'arraché. Icon Sport/Daniel Derajinski

    À Bogota (Colombie) quand Romain Imadouchène devient champion du monde 2022 d’haltérophilie dans l’épreuve d’épaulé-jeté des -96 kg, le Français arrache de l’attraction terrestre 213 kg. Imaginez ! Presque l’équivalent de Teddy Riner (140 kg) et de Léon Marchand (77 kg) réunis - heureusement sans leurs multiples médailles olympiques - et soulevés à bout de bras au-dessus de la tête.

    « Ce jour-là, je me suis transcendé, se souvient le natif de Saint-Pol-sur-Mer, dans le Nord. Parce qu’à l’époque, je ne soulève pas plus de 200 kg à l’entraînement. Mais contrairement à d’autres qui aiment faire des barres hautes pendant les séances de préparation, et un peu en dessous en compétition, moi c’est l’inverse. J’aime la compétition ».