JO de Paris 2024 : comment bien se préparer pour la vente des billets à l’unité ce jeudi

La phase de vente à l’unité des places pour les Jeux olympiques commence ce jeudi 11 mai. 1,5 million de tickets dans toutes les sessions seront proposés à un public tiré au sort. Un fort engouement est attendu.

Beaucoup de chance et un peu d'organisation, voici le cocktail gagnant pour réussir l'achat de ses places pour les JO de Paris... Photo Icon Sport
Beaucoup de chance et un peu d'organisation, voici le cocktail gagnant pour réussir l'achat de ses places pour les JO de Paris... Photo Icon Sport

    C’est reparti pour un tour. Après deux mois d’accalmie, la frénésie autour des billets pour les JO 2024 est relancée. À partir du jeudi 11 mai, 1,5 million de places à l’unité seront disponibles sur le site officiel des Jeux de Paris. Comme lors de la première phase de vente par packs (où 3,25 millions de tickets avaient été écoulés en mars), il faudra avoir la chance d’être tiré au sort (et plutôt très rapidement si possible) pour disposer d’un créneau d’achat de 48 heures. Et bénéficier du choix du roi entre l’ensemble des tarifs, des 767 sessions sportives et des cérémonies d’ouverture et de clôture.

    Les premiers veinards ont été prévenus mardi à la mi-journée qu’ils allaient pouvoir se préparer mentalement pendant deux jours avant de se ruer sur leurs claviers. Dans l’ensemble, les heureux élus seront rares et devront savoir mettre en adéquation le rêve olympique et la réalité du portefeuille avec des montants pouvant atteindre 2 700 euros le siège pour assister à l’ouverture des Jeux de la XXXIIIe Olympiade.

    Les 150 000 places à 24 euros, le ticket d’entrée le plus accessible pour profiter des qualifications dans la plupart des épreuves, devraient vite s’arracher. À l’autre extrémité de la grille tarifaire, les sésames de prestige à 980 euros pour être aux premières loges de la finale du 100 m en athlétisme, du 100 m NL en natation ou du basket à l’Accor Arena ne tarderont pas non plus à rencontrer leur public.

    Même si la procédure d’achat est moins alambiquée que lors de la phase « pack » (où il fallait obligatoirement mixer des disciplines, même non désirées, pour valider son achat), il faudra cependant faire preuve d’un peu d’organisation (et prévoir quelques plans de secours) pour ne pas gâcher son créneau horaire.

    Préparer en amont plusieurs scenarii

    Pour rappel, il est possible d’acquérir 30 billets maximum par compte (sous réserve de ne pas en avoir acheté précédemment) avec une limite de six places pour une même session (quatre pour les épreuves « à forte demande »). Même si les JO dans la capitale n’arrivent qu’une fois dans une vie, la première chose à faire est donc d’établir un budget pour ne pas laisser le cœur battre trop fort au détriment de la raison. Bien penser à consulter la grille tarifaire présente sur le site des JO pour avoir une idée exhaustive des prix et des catégories.

    En fonction des finances allouées et de ses préférences de discipline ou de lieu (les sports urbains en plein cœur de Paris ont la cote), il convient ensuite de préparer en amont plusieurs scenarii pour ne pas se laisser surprendre par la pénurie de certaines sessions et cliquer à la va-vite.

    Bien cibler aussi les jours où ses athlètes favoris seront a priori en lice (les 2 et 3 août pour Kevin Mayer au décathlon, le 2 août pour Teddy Riner au judo, etc.) Pour les sports collectifs, les affiches ne seront pas encore connues au moment de passer à la caisse. Mais acheter des séances de soirée en basket à Lille maximise par exemple l’opportunité de voir la Dream Team américaine.

    Bref, à vos calculettes, papier, crayon, tableur. Ou téléphone… pour faire profiter l’entourage. Pour les (nombreux) déçus à prévoir sur cette deuxième phase (quatre millions d’amateurs se sont en effet inscrits au tirage au sort), tout espoir n’est pas perdu. Il restera 3,25 millions de billets à écouler sur les 8 millions au total destinés au grand public.

    Une troisième période de vente ouvrira en fin d’année sur le principe « premier arrivé, premier servi ». Une plateforme de revente sera également mise en place et permettra aux particuliers de céder leurs billets sur le marché à leur valeur faciale.