JO Paris 2024 : dans les rouages d’Omega, l’horloger suisse derrière les chronos des Jeux

Pour la 31e fois, l’horloger est chargé du chronométrage des Jeux olympiques à Paris. Visite à Corgémont, en Suisse, où sont développées les dernières innovations au service des spectateurs, des diffuseurs comme des athlètes.

À chaque record du monde, comme celui du 4x400 m mixte samedi 3 août au Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), les athlètes prennent la pose autour des panneaux Omega, chronométreur officiel des Jeux olympiques. Reuters/Phil Noble
À chaque record du monde, comme celui du 4x400 m mixte samedi 3 août au Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), les athlètes prennent la pose autour des panneaux Omega, chronométreur officiel des Jeux olympiques. Reuters/Phil Noble

    Ils sont les gardiens du temps de ces Jeux olympiques de Paris 2024. Depuis le début des épreuves, 550 chronométreurs d’Omega Timing, s’assurent jour après jour de collecter et de diffuser les résultats. Et pour ça, l’horloger suisse a déplacé 350 tonnes de matériel sur l’ensemble des sites. « C’est l’équivalent de 32 Championnats du monde de sports différents en deux semaines », image Raynald Aeschlimann, le PDG d’Omega depuis huit ans.

    Après deux Jeux olympiques de Tokyo et Pékin (hiver) marqués par la crise sanitaire, le chronométreur est ravi d’être à Paris. « Ce n’est pas chez nous mais un petit peu quand même », glisse, avec son petit accent suisse, Alain Zobrist, le patron d’Omega Timing.