« On avait peur pour eux » : les athlètes des JO ont donné des sueurs froides au groupe Phoenix au Stade de France

Invité de la matinale de France Inter ce lundi matin, Thomas Mars, le chanteur du groupe français de pop électro, est revenu sur sa performance de la veille lors de la cérémonie de clôture des Jeux.

Le groupe Phoenix s'est retrouvé à chanter au milieu des athlètes massés sur la scène composée de nombreux écrans fragiles. LP / Olivier Arandel
Le groupe Phoenix s'est retrouvé à chanter au milieu des athlètes massés sur la scène composée de nombreux écrans fragiles. LP / Olivier Arandel

    Cette fois pas de piano enflammé ou de featuring avec la Garde républicaine. La cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris a offert un spectacle plus conventionnel mais tout aussi explosif dans le cadre fermé du Stade de France. Après la chorégraphie du Golden Voyageur, le quatuor Phoenix est apparu sur la scène de l’écrin dionysien pour interpréter l’un de ses morceaux phares : « Lisztomania ».

    Alors que les athlètes étaient invités à quitter la scène et rejoindre leurs places réservées, le groupe de pop électro a joué au milieu de 400 athlètes. « C’était vraiment très surprenant, on s’attendait à quelque chose de très huilé et c’est parti de façon sauvage et nous, on adore ça », s’est réjoui Thomas Mars, le chanteur du groupe sur la matinale de France Inter.

    Un joli moment certes mais pas prévu au programme et qui a inquiété les organisateurs. « On avait peur pour eux, on nous avait dit surtout n’allez pas sur les écrans, et là, ils étaient 400 personnes dessus, a expliqué le chanteur versaillais ambassadeur de cette « French Touch » musicale. Mais il y a eu plus de peur que de mal. On nous avait prévenus qu’ils étaient très joyeux, la pression étant retombée et qu’en général, lors de la cérémonie de clôture, ils se lâchent. Mais c’était parfait ! »

    « C’était génial, fabuleux »

    Porté par l’euphorie du moment alors que les délégations venaient de quitter la plateforme centrale, le chanteur de Phoenix s’est ensuite engouffré dans la foule où il s’est époumoné sur le titre « 1901 ». Ce genre de débordement, « d’habitude, ça se passe dans des petites salles où il y a 800 personnes et on ne s’attendait pas à vivre ce moment, à cet endroit, ce jour-là », s’est remémoré ce lundi matin sur France Inter Thomas Mars. C’était génial, fabuleux ».

    Fil rouge de la soirée, le groupe pop rock de Versailles a également accompagné l’artiste belge Angèle et le DJ natif de Seine-Saint-Denis Kavinsky sur le titre « Nightcall ». « On cherchait la voix pour ce titre, et Angèle a toute de suite dit oui », a confié le chanteur de Phoenix. La Bruxelloise avait déjà enflammé Paris La Défense Arena lors de l’une de ses tournées, mais pas encore le Stade de France. C’est désormais chose faite.