Paris 2024 : la dégringolade des prix des locations en vue des JO se poursuit

Le prix moyen des locations saisonnières parisiennes a de nouveau reculé en mai, pour le cinquième mois d’affilée mais de manière moins intense que les semaines précédentes. Le secteur du luxe n’est pas épargné.

Malgré une tendance à la baisse, les prix restent élevés dans les quartiers les plus prisés des touristes. LP/Arnaud Journois
Malgré une tendance à la baisse, les prix restent élevés dans les quartiers les plus prisés des touristes. LP/Arnaud Journois

    On aurait pu s’attendre à un frémissement à deux mois des Jeux olympiques mais il n’en est rien. L’érosion des prix des locations saisonnières se poursuit dans la capitale et en Île-de-France. Au 18 mai, les résultats du baromètre de la start-up de données immobilières Lycaon Immo pour Le Parisien montrent une baisse continue, pour le cinquième mois d’affilée, des tarifs d’annonces publiées pendant les JO (du 26 juillet au 11 août).

    En Île-de-France, la dégringolade s’accélère même : à Saint-Ouen, Le Bourget-Drancy et Nanterre, elle varie respectivement de − 13 % (à 456 euros/nuit en moyenne), − 11 % (273 euros/nuit) et − 10 % (à 455 euros/nuit). « Il semble devenu plus complexe de louer dans ces villes en raison de la concurrence très concentrée dans les mêmes quartiers, et de la proximité des arrondissements parisiens qui deviennent plus attractifs avec leurs baisses de prix successives », relève Stéphane Daumillare, président de Lycaon Immo.