Du crowdfunding pour sauver sa carrière à la médaille de bronze, la revanche de la « battante » Johanne Defay

Lâchée par son sponsor en tout début de carrière, la surfeuse de la Réunion a dû redoubler d’effort pour briller dans le monde élitiste et stéréotypé du surf féminin. Des années à batailler, entre colocation et campagne de crowdfunding, qui donne à cette médaille de bronze une tout autre saveur.

Dans la nuit de lundi à mardi, la Française Johanne Defay a remporé la médaille de bronze en surf lors des JO de Paris. REUTERS/Ben Thouard
Dans la nuit de lundi à mardi, la Française Johanne Defay a remporé la médaille de bronze en surf lors des JO de Paris. REUTERS/Ben Thouard

    La gagne, elle l’avait déjà à 10 ans, dans l’Étang-Salé les Bains (La Réunion), où elle a surfé ses premières vagues. Johanne Defay se tirait déjà la bourre avec ses copines du surf club de Saint-Leu, ou elle est toujours licenciée. Le président, Robert Boulanger se souvient : « On voyait déjà qu’elle allait faire quelque chose… »

    Ce quelque chose, c’est une médaille de bronze décrochée la nuit dernière sur la mythique vague de Teahupoo lors des JO de Paris. Ce quelque chose, la championne du monde junior l’a mérité, elle s’est battue pour. Et c’était loin d’être gagné.