« Une population jeune et gorgée d’hormones » : le village olympique, haut lieu de la performance… sexuelle !

Plus de 14 000 personnes se côtoient au village olympique durant les JO. De nombreuses relations s’y nouent pour quelques heures ou pour la vie. En toute discrétion…

Certaines chambres vides du village olympique seraient officieusement transformées en lieu de rencontres pour les athlètes en quête de sensualité (Illustration). LP/Jean-Baptiste Quentin
Certaines chambres vides du village olympique seraient officieusement transformées en lieu de rencontres pour les athlètes en quête de sensualité (Illustration). LP/Jean-Baptiste Quentin

    « Ce qu’il se passe au village olympique reste au village olympique. » Dans la bouche d’un champion deux fois médaille d’or, la phrase a surtout pour but de nous inciter à ne pas poser trop de questions sur l’envers sexuel des JO. Car si les 14 000 résidents (sportifs et staff) y trouvent avant tout le creuset de performances sportives, le sacro-saint village est aussi un lieu de rencontres hors du commun.

    À Sydney (Australie) en l’an 2000, Roger Federer et sa future épouse Miroslava Vavrinec s’y sont embrassés pour la première fois. Plus tôt, en pleine guerre froide, la lanceuse de disque tchèque Olga Fikotova et l’Américain Hal Connolly, spécialiste du marteau, y ont eu un coup de foudre en 1956 à Melbourne, avant de se marier l’année suivante. À Tokyo (Japon) en 1964, une noce a même été organisée entre le gymnaste Nikola Prodanov et la sauteuse en longueur Diana Yorgova, à l’initiative de l’ambassadeur bulgare au Japon.