Photos seins nus : Kate et William demandent 1,5 million d'euros à Closer

Kate Middleton et son époux le prince William demandent 1,5 million d'euros de dommages et intérêts à Closer, qui avait publié en 2012 des photos de la duchesse seins nus.

Le couple proteste pour atteinte à la vie privée.
Le couple proteste pour atteinte à la vie privée. KENZO TRIBOUILLARD / AFP

    «L'exclu mondiale de Closer demain, c'est Kate Middleton comme vous ne l'avez jamais vue...et comme vous ne la verrez plus jamais.» Voilà comment le magazine people Closer annonçait sur Twitter son scoop mondial, finalement paru en septembre 2012 dans les kiosques : Kate Midlleton seins nus.

    Près de cinq ans plus tard, ces clichés volés lors de vacances en Provence font toujours l'objet de batailles judiciaires. Kate Middleton et son époux le prince William demandent 1,5 million d'euros de dommages et intérêts à Closer, a-t-on appris mardi de la bouche de l'un des avocats de l'hebdomadaire lors du procès au tribunal correctionnel de Nanterre. Me Paul-Albert Iweins a estimé que cette série de photos montrait «une image valorisante du couple» princier, avant de dénoncer «un raisonnement anglo-saxon de dommages et intérêts punitifs».

    Par ailleurs, selon l'avocat du journal La Provence, jugé pour avoir publié une photo de la duchesse en maillot, Kate et William réclament 50 000 euros au journal régional.

    Contre-attaque pénale

    Ce procès est différent de la procédure civile engagée en urgence en France par le couple princier. Il fait suite à une enquête préliminaire ouverte en septembre 2012 par le parquet de Nanterre après la plainte déposée au pénal par le couple princier pour atteinte à la vie privée. Ce volet pénal de la contre-attaque judiciaire du couple princier «conduira à un procès plus long où des dommages et intérêts seront réclamés», espéraient alors les représentants du prince.

    On avait appris à l'automne 2016 que la directrice de la rédaction de Closer, Laurence Pieau, le président du groupe de presse Mondadori, propriétaire du titre, le directeur général délégué du journal La Provence, une photographe de ce quotidien régional ainsi que deux photographes d'une agence parisienne étaient renvoyés en correctionnelle.