Sable du Sahara : quelles seront les régions françaises les plus touchées en fin de semaine ?
Dès ce vendredi, le sable du Sahara fera son retour en France, touchant l’ensemble du territoire métropolitain mais particulièrement les régions du sud de la France. Un événement corrélé au retour de la chaleur.
Ses petites particules orangées vont à nouveau colorer le ciel de France. Après un long épisode pluvieux et une augmentation des températures, le sable du Sahara s’invite dans l’Hexagone cette fin de semaine.
Selon Météo France, des précipitations susceptibles de contenir des particules sont attendues ce vendredi 7 juin, notamment dans le sud de la France. La carte des prévisions de Météo Centre-Isère l’illustre, ce sont, entre autres, la Nouvelle-Aquitaine, l’Auvergne-Rhône-Alpes, l’Occitanie, la Provence-Alpes-Côte d’Azur qui seront majoritairement touchées.
« Toutes les régions situées au sud de la Loire »
L’arrivée de ce sable du Sahara pourrait s’accompagner d’une chute des températures. Et pour cause : les rayons du soleil seront en partie bloqués par le nuage de poussière. Des particules qui pourraient aussi peser sur la formation des orages prévus ces prochains jours.
Ce phénomène serait causé par une « dépression qui remonte de l’Espagne et du Portugal et qui a longé l’Afrique du Nord, emportant avec elle les poussières du Sahara », a expliqué l’expert météo Paul Marquis à nos confrères de France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ce nouvel épisode de remontée de sable du Sahara est dû à un phénomène de goutte froide, une masse d’air frais contenue dans une masse d’air chaud, qui agit comme une pompe à chaleur. Le déplacement de ces masses d’air entraîne avec lui des particules de sable.
Une intensification des épisodes à cause du réchauffement climatique ?
Le réchauffement climatique pourrait mener ce phénomène à s’intensifier les prochaines années. C’est Mark Parrington, membre du service de surveillance de l’atmosphère de l’observatoire spatial européen Copernicus qui l’a précisé dans un communiqué publié le 8 avril dernier : « L’intensité et la fréquence de tels épisodes ont augmenté ces dernières années, ce qui pourrait être potentiellement attribué à des changements dans les schémas de circulation atmosphérique ».
Les personnes présentant des difficultés respiratoires sont invitées à faire attention car ce phénomène s’accompagnant généralement d’une hausse des concentrations de particules fines dans l’air. Les autorités compétentes invitent en conséquence les personnes concernées à être prudentes.
