Les cinq moments forts du mois d’octobre

    Une course prestigieuse, une nouvelle compagnie aérienne,  des migrants ou encore un meurtre ! Le mois écoulé dans le département aura été riche en événements.

    02 octobre : Chantilly au galop avec l'Arc de triomphe
    Grande gagnante des travaux de reconstruction de l'hippodrome de Longchamp à Paris, l'enceinte cantilienne a accueilli 32 000 personnes lors de la 95e édition du Prix de l'Arc de Triomphe. Et si le crack d'un propriétaire irlandais s'est imposé, le succès aura été sur tous les plans pour la cité du cheval, particulièrement en termes de sécurité et de transport aux abords de l'hippodrome pour ce rendez-vous de prestige. Comble du bonheur pour le maire (LR) Eric Woerth, sa ville s'est vue confier l'organisation de la 96e levée de la plus belle course du monde qui revient donc dans l'Oise en 2017.

    07 octobre : Volotéa se pose à l'aéroport de Beauvais
    Après quatre ans de négociations, la compagnie espagnole low-cost Volotéa s'installe à l'aéroport. Elle devient la cinquième de la plate-forme, rejoignant ainsi Wizzair, Air Moldova, Blue Air et Ryanair. Omniprésente, cette dernière affirme alors à propos de Volotéa « qu'elle ne sera pas en mesure de rivaliser avec les bas tarifs de Ryanair ». Pour le moment, la compagnie espagnole propose une ligne à destination de la Corse. Elle lancera le 8 avril la liaison Beauvais-Ajaccio, avec deux vols par semaine, le samedi et le dimanche, à partir de 29,99 €. En 2015, 4,3 millions de passagers ont fréquenté l'aéroport oisien, classé 10e aéroport français.

    18 octobre : « Cendrillon » enchante Pierrefonds
    Après « le Bossu », « Peau d'âne », « les Visiteurs » ou la série britannique « Merlin », « les Nouvelles aventures de Cendrillon » ont été tournées au château de Pierrefonds. Dans le village, la présence de Josiane Balasko, de sa fille Marilou Berry ou de Didier Bourdon, têtes d'affiche de l'adaptation du conte dont la sortie est prévue en octobre 2017, a fait sensation. Tout comme celle des figurants, techniciens, décorateurs... que les commerçants ont été les premiers heureux de voir. « Ce sont près d'une quinzaine de repas en plus en quelques jours », s'est réjouie la crêperie Le Triskell. Le patron de la boucherie a, lui, apprécié « les commandes en plus. On en redemande, ça fait du bien une telle activité. »

    25 octobre : Migrants : de la « Jungle » à Nogent
    « Heureux d'être ici. Heureux d'être en sécurité. » Tels auront été les premiers mots des 19 hommes, d'origine soudanaise ou afghane, à leur arrivée de la « jungle » de Calais, au foyer Adoma de Nogent-sur-Oise. « Ils vont pouvoir retrouver des conditions de vie plus dignes », assurait Didier Martin, le préfet de l'Oise, qui qualifie leur passage dans le département de « transitoire ». Ces derniers jours, les entretiens administratifs ont commencé pour déterminer les attentes de chacun d'entre eux et les solutions pour les orienter. En tout, 112 migrants sont actuellement accompagnés (68 à Nogent, 19 à Beauvais et 25 à Noyon).

    17 octobre : Le premier radar itinérant prêt à flasher
    Les 43 radars fixes installés dans le département ont désormais un petit frère itinérant. L'appareil qui, comme son nom l'indique, a vocation à être déplacé, a été positionné sur la N 31, près de la clairière de l'Armistice, à Compiègne. Pouvant flasher dans les deux sens de circulation et surveiller quatre files en même temps, ce dispositif dernier cri sera annoncé d'ici à janvier par plusieurs panneaux fixes indiquant sa possible présence sur quatre autres axes non définis. Cette nouvelle arme de la préfecture contre les excès de vitesse s'inscrit dans un contexte difficile pour l'Oise qui compte, depuis le 1 er janvier, 62 victimes sur ses routes.

    Et aussi
    Le 22 octobre à Béthisy-Saint-Pierre.
    Nicky Regnault était en contact depuis plusieurs mois sur Internet avec un homme de 22 ans. Il devait le rencontrer le vendredi, dans son appartement de l'avenue du Val-d'Automne. Le rendez-vous a viré au drame. Le salarié du Parc Astérix a été retrouvé égorgé le lendemain. Le lundi, le suspect a été interpellé. Celui qui a tenté de mettre fin à ses jours à deux reprises depuis les faits a reconnu ses actes. Il a donc été placé en détention provisoire et mis en examen pour assassinat. Son avocat assure que son client « a exprimé des regrets » et qu'il a été pris de démence le soir du drame. Une expertise psychiatrique a été demandée.