Claquements de balles et cris de joueurs : en plein essor, le padel doit-il apprendre à se faire plus discret ?

Avec déjà près de 600 licenciés, ce sport se développe rapidement dans l’Oise, générant parfois des nuisances sonores pour les riverains. Alors qu’à Coye-la-Forêt (Oise), une procédure est en cours, la fédération se montre très attentive pour éviter de futurs conflits.

Coye-la-Forêt (Oise), le 10 septembre. Le terrain de padel est situé à environ 50 mètres des premières habitations. L'un des riverains, excédé, souhaiterait qu'il soit déplacé. LP/H.S.
Coye-la-Forêt (Oise), le 10 septembre. Le terrain de padel est situé à environ 50 mètres des premières habitations. L'un des riverains, excédé, souhaiterait qu'il soit déplacé. LP/H.S.

    Son développement dans le monde entier est l’un des plus rapides en matière de sport, au point d’envisager l’intégration du padel aux Jeux olympiques de Brisbane en 2032. Un succès auquel n’échappe pas l’Oise, où l’on passera de quatre pistes en 2020 à plus d’une vingtaine d’ici à la fin 2024, pour pratiquer ce sport à mi-chemin entre le tennis et le squash.

    « Sur nos 14 000 licenciés dans l’Oise, nous en avons près de 600 pour le padel, détaille Patrick Carrel, président du comité départemental du tennis de l’Oise, auquel est rattachée la discipline. Nous avons la volonté de faire la promotion du padel, la fédération accorde des aides pour la création de pistes, tout comme l’agence nationale du sport. »