Six collectivités fusionnent

Le nombre d’EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) passe de 27 à 21.
Le nombre d’EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) passe de 27 à 21.
LP/Infographie.

    Prêt pour sa cure d'amaigrissement. Au terme de cinq mois de travail avec 47 élus du département, le copieux mille-feuille administratif du territoire est enfin devenu moins indigeste. Comme l'avaient préconisé les services de l'Etat, six collectivités fusionnent avec l'une de leurs voisines plus importante, faisant passer de 27 à 21 le nombre d'EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) à fiscalité propre.

    Sans surprise et comme voulu par la loi, ces fusions concernent les communautés de communes de moins de 15 000 habitants. Ainsi, le préfet valide l'union de la communauté de communes rurales du Beauvaisis (CCRB) avec la communauté d'agglomération du Beauvaisis (CAB), la fusion de Pierre-Sud-Oise et de l'agglomération creilloise, le mariage de la Basse-Automne et de l'agglomération de Compiègne, la fusion de la Ruraloise et du Pays de Thelle, le rapprochement de la Brèche et de la Noye avec la communauté de communes de Crèvecoeur-le-Grand, ainsi que celui entre Coeur-Sud-Oise et les Trois-Forêts.

    «  Les élus ont été largement associés à la réflexion, insiste le préfet, Didier Martin. Nous avons constitué des groupes de travail et composé un véritable mini-parlement pour que les décisions soient les plus pertinentes et les plus consensuelles possibles. Les réflexions ont toujours été menées avec le souci d'améliorer le bien-être des habitants.  »

    Une déception malgré tout : si les élus n'ont pas souhaité paralyser ces fusions en multipliant les amendements, ils se sont en revanche montrés beaucoup plus frileux en ce qui concerne les différents syndicats en charge de l'assainissement, du traitement des déchets ou encore de la gestion des stades. Jusqu'alors, l'Oise en comptait plus de 300. « On voulait faire passer ce nombre à 206, précise Didier Martin. Mais au final, 290 subsistent.  »

    Reste désormais au préfet à prendre des arrêtés de périmètre pour que la nouvelle carte soit dessinée. Ce sera ensuite aux différentes collectivités de jouer avec la mise en place des gouvernances, l'harmonisation des budgets et de la fiscalité et le redéploiement du personnel.