Valois : face à la demande, une nouvelle zone d’activités va être créée
Située le long de la N 2, sur les communes de Silly-le-Long et Le Plessis-Belleville, celle-ci devrait accueillir diverses activités dont de la logistique.
« Plus facile, plus grand, moins cher. » Le Pays de Valois continue de faire du pied aux entreprises en vantant ses atouts. La Communauté de communes poursuit son développement économique en lançant la création d'une zone d'aménagement concerté, le long de la N 2 à côté de Eqiom Granulats, sur les communes de Silly-le-Long et Le Plessis-Belleville.
Une concertation préalable à la création de cette zone vient de démarrer. Les habitants peuvent émettre leurs observations jusqu'au 31 août, dans les deux mairies concernées. Laetitia, une habitante du Plessis-Belleville a déjà quelques craintes : « Trop d'expansion apporte plus de nuisances que de bénéfices : les infrastructures routières ne suivent pas, la N 2 est de plus en plus saturée car il y a de plus en plus de camions. »
6 000 emplois espérés à l'horizon 2035
La Communauté de communes du Pays de Valois (CCPV) souhaite implanter de nouvelles activités logistiques sur cette zone de 47,2 ha. Mais de façon modérée. « Il n'y aura pas de grosse entreprise comme Alinéa à Nanteuil-le-Haudouin. Nous voulons plusieurs entreprises avec des activités différentes », explique Anne-Sophie Sicard, vice-présidente de la CCPV en charge du développement économique.
« Le trafic sera plus conséquent sur la N 2, admet Dominique Smaguine, le maire (DVG) du Plessis-Belleville. Mais les poids lourds ne passeront pas dans la commune car la zone ne se fera pas tant que l' échangeur attendu sur la N 2 ne sera pas réalisé. »
Celle-ci devrait sortir de terre d'ici deux ans, le temps que la collectivité rachète les terrains aux agriculteurs, effectue les études de faisabilité et aménage le site. Des discussions sont déjà en cours avec des entreprises. Car l'objectif de la collectivité est de dynamiser l'emploi sur le territoire. Son Schéma de cohérence territorial (SCOT) prévoit en effet la création de 6 000 emplois à l'horizon 2035.
« Notre collectivité a des projets ambitieux au niveau touristique et culturel. Si on veut ne pas augmenter les impôts, il nous faut de nouvelles rentrées d'argent », ajoute Anne-Sophie Sicard.