La baignade dans la Seine ouverte à tous en 2025 à Paris ? « C’est encore prématuré pour se prononcer »

La Fédération internationale de triathlon a publié l’intégralité des résultats des analyses effectuées dans le fleuve entre le 19 juillet et le 9 août. L’eau ne respectait les normes en vigueur pour le grand public que huit jours pendant cette période. Un mauvais signal pour l’année prochaine ? Décryptage.

Les épreuves ont bien pu se tenir dans la Seine durant les JO, mais la qualité de l'eau a été problématique jusqu'au bout. LP/Fred Dugit
Les épreuves ont bien pu se tenir dans la Seine durant les JO, mais la qualité de l'eau a été problématique jusqu'au bout. LP/Fred Dugit

    Les chiffres ont été distillés au compte-goutte pendant toute la durée des JO. Il aura finalement fallu attendre le dernier jour pour avoir un panorama complet. Ce dimanche après-midi, la Fédération internationale de triathlon a dévoilé le détail des résultats d’analyses effectuées dans la Seine entre le 19 juillet et le 9 août. Une manière de faire taire les polémiques autour de la qualité de l’eau du fleuve parisien ?

    Après plusieurs mois — voire années — de remous, les 5 épreuves qui devaient se dérouler dans l’eau parisienne ont finalement pu s’y tenir comme prévu. « Nous avons été au rendez-vous », se félicitait la semaine dernière Marc Guillaume, le préfet de région. Mais le suspense a souvent duré jusqu’au milieu de la nuit. Les organisateurs se réunissaient chaque jour vers 3h30 pour prendre la décision d’autoriser ou non les plongeons des athlètes. Plusieurs entraînements ont dû être annulés. La première épreuve de triathlon masculine a également dû être reportée au lendemain.