L’improbable destin de Christophe Castaner

PODCAST. Malgré ses bourdes, le ministre de l’Intérieur garde la confiance d’Emmanuel Macron. Enfance marquée par un père violent, adolescence à la dérive, rien ne prédisposait cet ancien second rôle socialiste à une carrière de premier plan.

 Christophe Castaner, ici en août 2017 sur le plateau de BFMTV, est un fidèle de la première heure d’Emmanuel Macron.
Christophe Castaner, ici en août 2017 sur le plateau de BFMTV, est un fidèle de la première heure d’Emmanuel Macron. LP/Olivier Corsan

    Écoutez Code source, le podcast d'actualité du Parisien

    Vous êtes sur votre smartphone ou votre tablette ? Sachez que vous pouvez aussi écouter cet épisode et vous abonner à Code source sur :

    Résumé de l'épisode :

    L'histoire commence en 1984, à Manosque, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Christophe Castaner a 18 ans. Décrocheur sans diplôme, il vit de petits boulots et joue aux cartes pour de l'argent. Parties de poker, virées en boîte de nuit… il côtoie, entre autres, des membres du milieu, comme Christian Oraison, « le grand blond », qui sera abattu en août 2008.

    Son engagement précoce en politique, au Parti socialiste, et la rencontre avec son épouse, Hélène, vont l'aider à prendre un chemin de vie plus sûr que celui emprunté par ses anciennes mauvaises fréquentations.

    Il est élu maire de Forcalquier en 2001, puis député en 2012 et 2017. Après sa défaite aux régionales de 2015 en Provence-Alpes-Côte d'Azur, Christophe Castaner part fâché du PS, où certains cadres le surnommaient « simplet » ou « le kéké ». Son engagement total auprès d'Emmanuel Macron lui permet d'entrer au gouvernement en 2017, puis d'occuper le convoité fauteuil de ministre de l'Intérieur, place Beauvau, à côté de l'Elysée. Malgré des bourdes et des lapsus réguliers, il semble conserver la confiance du chef de l'Etat.

    Comment expliquer cet improbable parcours ? Le récit de Jean-Michel Décugis, du service police/justice, et Pauline Théveniaud et Valérie Hacot, du service politique, au micro de Jules Lavie.

    Un commentaire? Écrivez-nous par courriel à [email protected] ou interpellez-nous sur Twitter (@codesource)

    À propos de Code source