Anne Hidalgo à Tahiti, les dessous d’un voyage qui fait hurler l’opposition
Partie en Polynésie visiter le site des épreuves de surf pour les JO 2024, la maire de Paris a prolongé son voyage officiel par des vacances à titre privé. Une longue absence de trois semaines qui suscite les foudres de ses opposants.
Un long voyage à l’autre bout du monde qui fait bien des vagues. Le déplacement d’Anne Hidalgo dans le Pacifique Sud, qui s’étale sur trois semaines et s’achève ce week-end, sème le trouble parmi ses opposants. « Paris est le théâtre d’une montée de l’antisémitisme, avec des dégradations, et fait face à un risque accru du terrorisme. Anne Hidalgo aurait dû abréger son séjour, s’insurge Aurélien Véron, le porte-parole du groupe Changer Paris mené par Rachida Dati. Elle laisse en attente des dossiers importants comme le plan de circulation pendant les JO qui a dû être reporté. »
La droite parisienne dénonce aussi le bilan carbone de l’ex-candidate à la présidentielle : « Quand on donne à longueur de temps des leçons d’écologie, on ne multiplie pas les déplacements officiels », poursuit le porte-parole du groupe, qui évalue à « 51 tonnes de CO2 » le bilan carbone de la maire de Paris pour les « vingt voyages dans le monde », à titre officiel, depuis sa réélection en 2020.