Depuis Hénin-Beaumont, Marine Le Pen place le Premier ministre Michel Barnier « sous surveillance »

Pour sa rentrée politique dans son fief du Pas-de-Calais, la présidente des députés RN a posé ses conditions au maintien du nouveau Premier ministre…

Marine Le Pen, ici ce dimanche à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), acte la nomination de Michel Barnier, issu des rangs des Républicains, à Matignon, sans s’y opposer frontalement. AFP/Denis Charlet
Marine Le Pen, ici ce dimanche à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), acte la nomination de Michel Barnier, issu des rangs des Républicains, à Matignon, sans s’y opposer frontalement. AFP/Denis Charlet

    Depuis quinze ans, Marine Le Pen clôt sa coupure estivale par un coup de ciseaux dans le ruban tricolore inaugurant la grande braderie d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). Pas d’exception à la tradition en 2024 : sur un fond de musique rockabilly, la patronne du Rassemblement national parade au milieu des stands de babioles et des cylindrées rétros américaines. Voilà pour la carte postale aux airs de Nashville (Tennessee).

    Mais la présidente des députés du parti à la flamme, amatrice de karaoké, n’est pas venue reprendre les plus célèbres tubes du répertoire US. Devant ses militants, celle qui est aussi députée du coin ouvre sa rentrée politique par un bilan de la dernière campagne des élections législatives en forme de déconfiture pour son mouvement, dans la foulée de la dissolution surprise du mois de juin.