«Le projet de Jean-Luc Mélenchon ou de Marine Le Pen, c’est le désordre et la soumission», assure Emmanuel Macron

Pour sa première interview depuis la présidentielle, accordée à plusieurs titres de la presse quotidienne régionale, dont Le Parisien-Aujourd’hui en France, le chef de l’Etat dévoile sa «nouvelle méthode» et laisse clairement entendre qu’il ne nommerait pas Jean-Luc Mélenchon en cas de victoire de la Nupes aux législatives.

Emmanuel Macron ce vendredi dans le salon des Ambassadeurs de l’Elysée, lors d’un entretien à plusieurs titres de la presse régionale, dont Le Parisien, à moins de dix jours des législatives. LP/Olivier Corsan
Emmanuel Macron ce vendredi dans le salon des Ambassadeurs de l’Elysée, lors d’un entretien à plusieurs titres de la presse régionale, dont Le Parisien, à moins de dix jours des législatives. LP/Olivier Corsan

    Il est 10 heures, ce vendredi 3 juin, quand Emmanuel Macron fait son apparition dans le salon des Ambassadeurs de l’Élysée, un salon couvert de dorures et d’anges en marbre. Il vient accorder sa première interview depuis le 24 avril au soir. Depuis sa victoire, l’eau a coulé sous les ponts : l’affaire Abad, les heurts autour du Stade de France et l’inflation ont percuté son début de mandat.

    C’est dans ce contexte que le chef de l’État cherche à reprendre la main. Dans sa besace : un changement radical de méthode. Lui que ses adversaires décrivent comme un président qui décide seul annonce, dans cet entretien à plusieurs titres de la presse quotidienne régionale, dont Le Parisien - Aujourd’hui en France, la création d’un « Conseil national de la refondation ». Il sera constitué de toutes les forces vives et de citoyens tirés au sort.