VIDEO. Allemagne : Merkel accueille Hollande dans son fief

 

VIDEO. Allemagne : Merkel accueille Hollande dans son fief

    Une visite «informelle» pour raviver la flamme franco-allemande. Ce vendredi et samedi, François Hollande, qui n'a pas très bonne presse outre-Rhin, est accueilli chez la chancelière allemande Angela Merkel, dans son fief de Stralsund, cité touristique au bord de la Baltique. Un geste rare puisque même Nicolas Sarkozy, le chouchou d'Angela Merkel, n'avait pas eu droit à un pareil traitement de faveur.

    Arrivés à 16 heures sous une pluie fine dans le petit port de pêche de Sassnitz, les deux dirigeants se sont retrouvés sous les regards de plusieurs dizaines de touristes et badauds qui les ont applaudis.

    VIDEO. François Hollande accueilli dans le fief d'Angela Merkel

    «Je voudrais très vivement souhaiter la bienvenue à François Hollande que j'ai le plaisir d'accueillir», a déclaré Angela Merkel. «En marge d'importants dossiers politiques, nous aurons l'occasion de mieux découvrir ces terroirs qui sont les nôtres. Je pense que c'est une bonne chose face à la situation que nous connaissons aujourd'hui», a-t-elle ajouté.

    «Angela, je suis très sensible à ton invitation parce que c'est toi et c'est ici dans un lieu que tu connais bien et enfin parce que c'est le 9 mai jour de l'Europe», a répondu le président français. «Nous allons utiliser ce moment de détente pour avoir des discussions libres mais aussi aborder les sujets sensibles», a-t-il dit, citant l'Ukraine.

    VIDEO. François Hollande et Angela Merkel sur un air d'accordéon

    L'Ukraine, l'Europe et Alstom au menu

    Le président français a suivi son hôte sur le port où tous deux ont rencontré des marins avant d'embarquer pour une croisière au large des falaises calcaires de l'île de Rügen. Alors que leur balade sur l'eau doit durer environ deux heures, les deux dirigeants auront tout loisir pour s'entretenir en privé.

    Dans ce cadre moins guindé que celui des sommets habituels, cette rencontre est toutefois l'occasion d'aborder des sujets sérieux. La crise ukrainienne, qui a connu jeudi un nouveau rebondissement, sera évidemment au menu des discussions. Hollande et Merkel devraient également évoquer les élections européennes du 25 mai et le renouvellement des principales instances de l'UE qui suivront.

    Le délicat sujet du groupe français Alstom, dont la branche énergie est convoitée par l'Allemand Siemens et l'Américain General Electric, devrait aussi s'inviter dans les entretiens. Les deux dirigeants ne devraient donner que quelques courtes déclarations à la presse.