« Il va lancer le minuteur jusqu’à la présidentielle » : François Bayrou, un congrès pour peser

Le MoDem tient son congrès ce week-end à Blois, dans le Loir-et-Cher. Un mois et demi après ses déclarations fracassantes sur la ligne du gouvernement, le maire de Pau devrait être réélu dans un fauteuil à la tête du mouvement centriste. Avec l’élection de 2027 dans son viseur.

François Bayrou (ici le 10 mars 2024) revendique toujours, selon un de ses proches, sa «liberté de ton vis-à-vis de la majorité et d’Emmanuel Macron». LP/Jean-Baptiste Quentin
François Bayrou (ici le 10 mars 2024) revendique toujours, selon un de ses proches, sa «liberté de ton vis-à-vis de la majorité et d’Emmanuel Macron». LP/Jean-Baptiste Quentin

    C’est un congrès sans aucun suspense qui s’ouvre ce samedi à Blois, dans le Loir-et-Cher. François Bayrou devrait être réélu dans un fauteuil à la tête du MoDem. Et pour cause. « Il est le seul candidat ! Même Poutine est un petit joueur par rapport à lui », s’esclaffe un parlementaire du parti centriste.

    Un grand classique au sein de cette formation, créée par le maire de Pau en 2007… Sauf que, cette année, le contexte est un brin différent. Un léger vent de fronde a même soufflé il y a quelques semaines parmi les troupes de l’ancien garde des Sceaux. La faute aux déclarations tonitruantes de François Bayrou qui, le 7 février dernier, déclarait à l’AFP qu’il ne souhaitait pas rentrer au gouvernement de Gabriel Attal en raison d’absence « d’accord profond sur la politique à suivre ».