Rififi chez Agnès Pannier-Runacher

Après celui de Prisca Thevenot, c’est le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher qui défraie la chronique avec le départ du chef de cabinet, accusé par certains agents de harcèlement.

Olivier Beaumont, grand reporter au service politique du Parisien-Aujourd'hui en France. DA Le Parisien
Olivier Beaumont, grand reporter au service politique du Parisien-Aujourd'hui en France. DA Le Parisien

    La vie des cabinets ministériels n’est décidément pas un long fleuve tranquille. Après les déboires autour de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, qui ont entraîné les démissions de sept membres de son équipe dans un climat délétère, c’est celle d’Agnès Pannier-Runacher, la ministre déléguée à l’Agriculture, qui est frappée à son tour par des problèmes de management.

    Les faits concernent un chef de cabinet accusé par plusieurs agents de harcèlement. Hurlements, coups de pied dans la porte, menaces physiques devant plusieurs témoins, demandes sans raison de gyrophare… La liste des griefs qui mettent en cause Guillaume Poitoux depuis son arrivée début février est longue. « Il a fait vivre un enfer à plusieurs personnes, au prétexte qu’il était sous pression », raconte un employé. Stupeur dans les couloirs, d’autant que l’individu n’est pas inconnu en macronie : élu à Paris, mais aussi secrétaire général de Territoire de progrès, l’aile gauche de la majorité.