Grâce à Ariane 6, des étudiants montpelliérains vont pouvoir prédire les épisodes cévenols

Le petit satellite Robusta A3 a été mis en orbite la semaine dernière par la toute nouvelle fusée européenne. Il a donné signe de vie, un soulagement pour les équipes qui ont travaillé sur ce projet.

Le satellite Robusta 3A a pour mission d’observer la Terre et d’anticiper les épisodes cévenols, des phénomènes météorologiques violents qui touchent régulièrement le sud-est de la France (Vue d'artiste). Fondation Van Allen / CSUM
Le satellite Robusta 3A a pour mission d’observer la Terre et d’anticiper les épisodes cévenols, des phénomènes météorologiques violents qui touchent régulièrement le sud-est de la France (Vue d'artiste). Fondation Van Allen / CSUM

    D’une longueur de 30 centimètres, le parallélépipède est de dimension encore plus modeste qu’une boîte à chaussures. Petit, donc. Mais costaud. Depuis la semaine dernière, le bien nommé Robusta 3A tourne autour de la Terre et, pour le plus grand plaisir des nombreuses personnes qui ont participé à son développement, ce nanosatellite a rapidement donné signe de vie. « Robusta 3A va bien, très bien », a confirmé jeudi 18 juillet Laurent Dusseau, directeur du Centre spatial universitaire de Montpellier (CSUM), qui mène ce projet depuis plus de dix ans.

    Depuis l’espace, ce satellite aura pour mission d’observer la Terre et d’anticiper les épisodes cévenols, des phénomènes météorologiques violents qui touchent régulièrement le sud-est de la France. « Différentes générations d’étudiants » se sont succédé pour le mettre au point, fait remarquer Philippe Augé, président de l’université de Montpellier, l’une des premières du monde sur les questions environnementales selon le réputé classement de Shanghai.