Coronavirus : les premiers ratés de l’école à distance

L’école à distance subit depuis ce lundi matin des bugs nombreux, la faute à une saturation des réseaux.

 Les interfaces qui permettent, entre autres, aux enseignants d’écrire à leurs élèves plantent les uns après les autres (Illustration).
Les interfaces qui permettent, entre autres, aux enseignants d’écrire à leurs élèves plantent les uns après les autres (Illustration). LP/Jean-Baptiste Quentin

    Loin des yeux… loin du serveur aussi : l'école à distance, censée se mettre en route ce lundi matin pour 12 millions d'élèves et 1,6 million d'étudiants, connaît un démarrage poussif, quand ce n'est pas une saturation pure et simple, notamment en région parisienne. Les ENT, c'est-à-dire les interfaces qui permettent aux enseignants d'écrire à leurs élèves, de laisser des messages et des documents, et aux familles de contacter l'établissement, ont planté une grande partie de la journée, ce lundi.

    « J'essaye de me connecter à École Directe depuis 8 heures ce matin, ça ne fait que charger dans le vide sans jamais ouvrir ma session, témoigne Maïa, en Terminale S dans le XVIIe arrondissement de Paris. Normalement, je devais pouvoir accéder à un espace de travail commun avec les cours et les devoirs fournis par mes profs, et même, pour la SVT, me connecter à une heure précise pour effectuer un travail et lui rendre en direct… »