Tirs sur un collège à Marseille : pour ce qui est de la sécurité des écoles, il y a encore du travail

    Un plan ministériel de protection des établissements scolaires a été acté en avril dernier, mais certaines mesures n’ont pu voir le jour à cause de la dissolution de l’Assemblée nationale en juin. Parallèlement, il reste 150 à 200 écoles à sécuriser de manière urgente.

    Anne Genetet, la ministre de l’Éducation nationale, a commandé une cartographie précise et des remontées concrètes concernant les besoins des 150 à 200 établissements à risque. (Illustration) LP/Benjamin Derveaux
    Anne Genetet, la ministre de l’Éducation nationale, a commandé une cartographie précise et des remontées concrètes concernant les besoins des 150 à 200 établissements à risque. (Illustration) LP/Benjamin Derveaux

    Les événements du collège Stéphane-Mallarmé de Marseille (Bouches-du-Rhône) et sa façade truffée de 87 impacts de plomb remettent sur le devant de la scène la délicate « sécurisation des établissements scolaires ». C’est le thème de la réunion qu’a animée Anne Genetet, la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, ce jeudi matin en présence des principaux directeurs de son administration.

    Le dossier n’est pas neuf, et ses prédécesseurs Gabriel Attal et Nicole Belloubet avaient été confrontés à cette problématique avec l’assassinat du professeur de français Dominique Bernard, aux abords de son établissement à Arras (Nord), le 13 octobre 2023. Et en février dernier, c’est l’école Georges-Bruguier de Nîmes (Gard) qui s’était retrouvée prise sous le feu des règlements de comptes des trafiquants de drogue. Comme à Marseille, les enseignants avaient exercé leur droit de retrait.