JO de Tokyo : une histoire de bronze et de hasard pour Althéa Laurin

À 19 ans, la taekwondoïste tricolore est montée sur son premier podium olympique ce mardi. Tombée dans la discipline par hasard, la jeune femme en veut déjà plus dans trois ans...

Après sa médaille de bronze, obtenue ce mardi à Tokyo, Althéa Laurin a déjà les yeux rivés vers Paris en 2024. REUTERS/Murad Sezer
Après sa médaille de bronze, obtenue ce mardi à Tokyo, Althéa Laurin a déjà les yeux rivés vers Paris en 2024. REUTERS/Murad Sezer

    Tout sourire, Althéa Laurin se pare d’un drapeau bleu-blanc-rouge pour faire le tour du tatami du Makuhari Messe. Tranquillement. Sans excès. À 19 ans, la jeune taekwondoïste vient pourtant de remporter une médaille de bronze en +67 kg face à l’Ivoirienne Aminata Charlène Traoré (17-8). La huitième de la France dans la discipline. « Je ne réalise pas vraiment, sourit presque timidement la Francilienne après une longue étreinte avec sa coach. Il y a de la joie mais aussi l’amertume de ne pas avoir décroché l’or. »

    La Tricolore n’a pourtant pas raté son premier tournoi olympique. Loin de là. Après avoir battu la championne olympique en titre et n° 2 mondiale Zheng Shuyin en quarts, Laurin a buté sur l’expérimentée serbe Milica Mandic, titrée… en 2012. « Elle a su se remobiliser après sa défaite et ça valide son parcours du jour même si elle était légitimement venue chercher l’or, apprécie le DTN Louis Lacoste. Ce bronze marque bien son évolution permanente. Maintenant, c’est sûr que le rendez-vous est donné pour 2024. »