Mondiaux d’escrime : Enzo Lefort, une main de velours dans un gant de fer

Le Français, qui a conservé ce mercredi son titre au fleuret, est définitivement le plus fort. Celui qui est également champion olympique a réussi à trouver le parfait équilibre entre son sport, sa vie de famille, et ses passions. De bon augure à deux ans des Jeux chez lui, à Paris.

Enzo Lefort ivre de bonheur. Il a conservé son titre de champion du monde du fleuret, au Caire. Icon Sport/Augusto Bizzi
Enzo Lefort ivre de bonheur. Il a conservé son titre de champion du monde du fleuret, au Caire. Icon Sport/Augusto Bizzi

    Un « V » qui veut tout dire. Sur le podium du Caire, Enzo Lefort montre avec son index et son majeur le signe de la victoire. Avec le sourire et un petit clin d’œil, il indique également le chiffre deux, comme le nombre de titres consécutifs de champion du monde de fleuret à son palmarès, à trois ans d’écart jour pour jour. Un exploit pas si facile : seuls deux autres tireurs, dont la légende ukrainienne Sergueï Golubitsky à la fin du siècle dernier, l’ont réussi.

    Le Guadeloupéen de 30 ans aurait même pu ajouter le pouce ou l’annulaire. Champion olympique par équipes l’été dernier à Tokyo, le longiligne (1m90) tireur de Melun a définitivement confirmé qu’il est bien celui sur lequel l’équipe de France peut compter le jour J, à l’instar de Romain Cannone à l’épée. Ces deux-là sont déjà très attendus sous la verrière du Grand Palais dans exactement deux ans.