Au fil des ans, le vin d’Île-de-France retrouve ses lettres de noblesse

Les confréries et associations qui perpétuent la tradition du vin francilien estiment avoir amélioré la qualité des crus ces dernières années. Et de plus en plus de professionnels se lancent dans la région.

A Suresnes (Hauts-de-Seine) on cultive la vigne avec vue sur Paris. LP/Jean Nicholas Guillo
A Suresnes (Hauts-de-Seine) on cultive la vigne avec vue sur Paris. LP/Jean Nicholas Guillo

    Chaque année de nouveaux cépages sont plantés. L’histoire d’amour entre l’Île-de-France et la vigne est bel et bien repartie, après un sommeil de plus deux siècles. Et il ne s’agit pas ici que d’étendre les surfaces plantées, en souvenir d’une époque lointaine. Les vignerons d’aujourd’hui travaillent dur pour obtenir une qualité reconnue. « On arrive à un bon niveau », constate Gérard Alliot « grand vigneron » de la Grappe yerroise (Essonne) et membre du Comité de Coordination Région Île-de-France des Confréries (CO.CO.RI.CO.) L’organisme propose tous les deux ans un symposium rassemblant l’ensemble des confréries vitivinicoles de l’Île-de-France et les associations souvent municipales qui entretiennent une vigne.