Fleurs de Charonne, poires de Seine-et-Marne... L’Alambic Parisien distille le terroir d’Île-de-France

Poire de Seine-et-Marne, céréales du Val-d’Oise, fruits et plantes des fermes urbaines parisiennes… Tous les gins, eaux-de-vie et liqueurs produits par l’Alambic Parisien, ouvert depuis l’été 2020 dans le XXe arrondissement, sont issus de produits locaux.

Vincent Girodet, patron de la distillerie L'Alambic Parisien, travaille notamment avec des fleurs de l'Abbaye de Royaumont. LP/Anne Collin
Vincent Girodet, patron de la distillerie L'Alambic Parisien, travaille notamment avec des fleurs de l'Abbaye de Royaumont. LP/Anne Collin

    Rue de Volga, à Paris, une petite vitrine cerclée de bois éclairée par des lumières chaudes. Bienvenue à l’Alambic Parisien. Une fois la porte poussée, Vincent Girodet, tablier noir et grand sourire, nous accueille. Ce père de famille de 46 ans a ouvert cette distillerie-boutique au cœur du XXe arrondissement de Paris il y a un peu moins de deux ans. Gins, eaux-de-vie et liqueurs, il compte déjà une douzaine de références. Toutes sont produites sur place, grâce à deux imposants alambics en cuivre qui trônent au milieu du lieu, avec une volonté : mettre en valeur le terroir agricole francilien.

    En effet, l’ensemble de ses alcools sont issus de produits régionaux. « Les poires d’un arboriculteur de Pamfou (Seine-et-Marne), les tomates pour une liqueur de Gonesse (Val-d’Oise), les céréales des champs de la ferme-brasserie d’Orville à Louvres (Val-d’Oise)… » énumère Vincent Girodet. Pour les fraises, framboises, herbes et plantes aromatiques, ce dernier travaille également avec plusieurs structures urbaines parisiennes telles que la Ferme Suzanne, Paysan Urbain, Topager ou encore celle située au sommet de l’opéra Bastille. La « liqueur des toits de Paris » est ainsi l’une de ses signatures. Comptez 42 euros pour la liqueur Fleurs de Charonne, 46 euros pour le gin.