Roméo, l’un des derniers géants de la Coupe du monde 1998, passe sa retraite à Soisy-sous-Montmorency

Il y a 26 ans, la cérémonie d’ouverture du Mondial 1998 animait les rues de la capitale. Stars du défilé, quatre géants représentant chacun un continent sélectionné. Dernier encore visible du grand public, Roméo l’Européen est devenu le symbole du club et du stade de la ville. Retour sur son parcours.

Soisy-sous-Montmorency (Val-d'Oise), cette semaine. Récemment repeinte, la tête de Roméo trône sur le stade de la ville depuis plus de 20 ans. LP/Anne Collin
Soisy-sous-Montmorency (Val-d'Oise), cette semaine. Récemment repeinte, la tête de Roméo trône sur le stade de la ville depuis plus de 20 ans. LP/Anne Collin

    Dans 81 jours, du haut de son piédestal du stade de Soisy-sous-Montmorency, il pourra peut-être apercevoir la flamme olympique 2024 traversant le Val-d’Oise avant la cérémonie d’ouverture à Paris. Un évènement qui rappellera des souvenirs, lorsqu’il y a 26 ans, un autre show grandiose, dont il était l’une des vedettes, animait la capitale : le lancement de la Coupe du monde 1998.

    Lui ? C’est Roméo l’Européen, tout de peinture bleue revêtu, l’un des derniers survivants des quatre « Géants », colorés et articulés, stars du défilé de l’époque. Le 9 juin cette année-là, le public le découvre dans les rues et sur des millions d’écrans de télévision, avec ses trois compères, Pablo, Moussa, et Ho, au milieu de centaines de danseurs costumés. Haut de vingt mètres, pesant 38 tonnes, ces créations de plastique et métal représentent chacune un continent et convergent alors vers la Concorde pour une immense fête.