« Je veux que la cité devienne le Louvre de la gastronomie  »

Babette de Rozières, conseillère régionale et déléguée spéciale à la Cité de la gastronomie

Paris, hier. Babette de Rozières, conseillère régionale déléguée spéciale à la Cité de la gastronomie, veut en faire «le Louvre de la gastronomie ».
Paris, hier. Babette de Rozières, conseillère régionale déléguée spéciale à la Cité de la gastronomie, veut en faire «le Louvre de la gastronomie ». (LP/A.-L. A.)

    « Il faut que ce soit attractif. Je veux que les gens aiment cet endroit. Ils trouveront un restaurant gastronomique, un espace cuisine du monde, un parcours ludique pour les enfants, une médiathèque, un marché avec produits du terroir... »

    Difficile d'interrompre Babette de Rozières lorsqu'elle commence à parler de la Cité de la gastronomie. La médiatique chef cuisinière a été nommée par Valérie Pécresse (LR) conseillère régionale déléguée spéciale sur cet ambitieux projet, accolé au MIN de Rungis. Et elle n'hésite pas à voir grand : « Je veux que la cité devienne le Louvre de la gastronomie. Il faut qu'elle soit ouverte sur l'international. Le but, c'est de couper le cordon avant la fin de la mandature ( NDLR : 2021) », insiste-t-elle. Sauf que la station de métro qui desservira le site n'est pas attendue avant 2024. « On n'a pas ce temps-là. On voit pour aller plus vite... », glisse-t-elle.

    Une confirmation : la région va bien rejoindre le syndicat mixte d'études créé pour finaliser le projet. Une première réunion de travail avec les acteurs qui ont déjà délibéré doit avoir lieu cette semaine. Mais, là encore, Babette de Rozières met son grain de sel : « Ce que je reproche, c'est qu'on n'a pas pensé au privé. Il faut aussi qu'il y ait tous les représentants des métiers de bouche...  »

    Selon le département, « personne n'a été oublié », notamment par le biais de comités consultatifs. En matière de formation professionnelle, la conseillère régionale prévoit déjà la création d'un restaurant d'application mais aussi un hôtel d'application. En attendant, elle écrit, reçoit, sollicite : « J'aimerais bien avoir des acteurs du luxe avec nous. Pourquoi pas M. Arnault (NDLR : PDG de LVMH)...  » Deux comités, d'attractivité et exécutif, sont en cours de création pour continuer à avancer.