Logement dans le Val-de-Marne : le nord attire les Parisiens, le sud séduit les familles déjà installées

Une étude unique réalisée par l’Insee à la demande du département du Val-de-Marne s’est penchée sur les mobilités résidentielles. Sur les 186 300 migrations recensées en 2019, 72 400 se sont faites à l’intérieur du territoire.

Des chantiers de construction à Ivry où de jeunes actifs parisiens s'installent. Une fois que le foyer s'agrandit, ces jeunes couples partent s'installer plus au sud du département. (Illustration) LP/Marine Legrand
Des chantiers de construction à Ivry où de jeunes actifs parisiens s'installent. Une fois que le foyer s'agrandit, ces jeunes couples partent s'installer plus au sud du département. (Illustration) LP/Marine Legrand

    Nathalie a déménagé en 2018 à Sucy-en-Brie. À l’étroit dans son loft de 70 m2 avec terrasse à Fontenay-sous-Bois, cette mère de famille cherchait « plus grand ». Impossible de trouver dans sa commune. Alors elle a regardé à Nogent, Champigny, avant de se tourner vers Sucy-en-Brie sur les conseils d’une cousine. « J’ai eu un coup de cœur pour une maison de 100 m2 avec un grand jardin et une chambre pour chacun de mes enfants, raconte-t-elle. Même si c’est à un quart d’heure de plus en RER, j’ai une qualité de vie géniale. »

    Un cas loin d’être unique dans le Val-de-Marne, comme le montre l’étude inédite de l’Insee sur les mobilités résidentielles. L’institut statistique s’est penché sur les départs et arrivées, ainsi que sur les mouvements à l’intérieur du territoire, à la demande du département du Val-de-Marne.