Militaires tués au Mali : le Val-de-Marne a perdu trois de ses enfants

Trois des 13 soldats décédés dans l’accident d’hélicoptères au Mali lundi étaient originaires de Champigny-sur-Marne, Saint-Mandé et Villeneuve-Saint-Georges.

 Treize soldats français de l’opération Barkhane au Mali ont perdu la vie lundi lors d’une collision entre deux hélicoptères.
Treize soldats français de l’opération Barkhane au Mali ont perdu la vie lundi lors d’une collision entre deux hélicoptères. LP/Philippe de Poulpiquet

    Le Val-de-Marne est en deuil. Trois des treize militaires français tués au Mali dans la collision entre leurs deux hélicoptères, lundi soir, étaient originaires du département. Ils sont décédés durant une opération de combat dans le cadre de l'opération Barkhane.

    Le capitaine Clément Frisonroche était né à Saint-Mandé. AFP/SIRPA
    Le capitaine Clément Frisonroche était né à Saint-Mandé. AFP/SIRPA LP/Philippe de Poulpiquet

    Le capitaine Clément Frisonroche, qui allait bientôt avoir 28 ans, était né à Saint-Mandé, à l'hôpital d'instruction des armées Bégin, dont la maternité a fermé en 2015.

    Marié et père d'une fillette de sept mois, il est le fils d'un ancien commissaire en chef de la marine, né lui aussi à Saint-Mandé et d'une ancienne commissaire de l'air. Il faisait partie du 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau. Il avait suivi une école préparatoire avant d'intégrer Saint-Cyr de 2013 à 2015. La ville de Saint-Mandé a mis ses drapeaux en berne et a ouvert un registre à la mairie afin que les habitants puissent y écrire leurs messages.

    Le capitaine Nicolas Mégard est né à Villeneuve-Saint-Georges. Reuters/SIRPA
    Le capitaine Nicolas Mégard est né à Villeneuve-Saint-Georges. Reuters/SIRPA LP/Philippe de Poulpiquet

    Le capitaine Nicolas Mégard, 35 ans, était né à Villeneuve-Saint-Georges. Il appartenait également au 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau. Il était marié et père de trois enfants et servait dans l'armée depuis quatorze années. Dans la commune, les militaires de la brigade des sapeurs-pompiers (BSPP) du centre de secours et du fort de Villeneuve, à l'image de toutes les unités de la brigade en Ile-de-France, rendront hommage ainsi qu'aux douze autres soldats lors d'un hommage, lundi, accompagné d'une minute de silence.

    Le lieutenant Alex Morisse est né à Champigny-sur-Marne. REUTERS/SIRPA
    Le lieutenant Alex Morisse est né à Champigny-sur-Marne. REUTERS/SIRPA LP/Philippe de Poulpiquet

    Le lieutenant Alex Morisse, 30 ans, était né à Champigny-sur-Marne. Il faisait partie, lui aussi, du 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau. Il s'était tourné vers les hélicoptères dès son engagement dans l'armée en 2011 et avait décroché son brevet de pilote d'hélicoptères appui-destruction. Il avait déjà participé à trois missions au Mali en 2017, 2018 et 2019.

    Plusieurs villes ont décidé de mettre leurs drapeaux en berne comme Nogent-sur-Marne où ils le resteront jusqu'au 2 décembre, jour de l'hommage national qui sera rendu aux Invalides par le président Emmanuel Macron.

    VIDÉO. 13 militaires français morts au Mali dans un accident d'hélicoptère