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Les infos de 12h30 - Nouvelle-Calédonie : pourquoi la situation économique reste critique
Au lendemain de la mort de deux hommes Kanaks, tués par des gendarmes du GIGN lors d'une intervention, la situation en Nouvelle-Calédonie est toujours tendue.
La colère ne retombe pas en Nouvelle-Calédonie au lendemain de la mort de deux insurgés Kanak tués par des gendarmes du GIGN lors d'une intervention dans la nuit du 18 au 19 septembre.
Cette nuit encore, il y a eu des jets de pierre et de cocktails Molotov sur les gendarmes, un début d'incendie dans un musée et une explosion d'un transformateur électrique.
La situation est également très critique sur le plan économique, à tel point que Jean-Jacques Urvoas, l'ancien garde des Sceaux, demande que l'État reprenne la main. Il évoque notamment les collectivités qui déboursent des aides d'urgences depuis mai dernier, des aides notamment pour les salariés du privé avec près de 20.000 personnes au chômage partiel ou total. Au total, c'est près du tiers de la population qui ne peut plus travailler.
Des dégâts évalués à 2,2 milliards d'euros
De nombreuses entreprises ont tout simplement brulé, on l'avait constaté sur place. Des concessionnaires, des commerces, des usines : pour eux, c'est le chômage total. Pour d'autres, l'activité ne peut pas rependre pour des raisons de sécurité, on pense aux mines de nickel qui se trouvent dans des zones à l'accès difficile. Le secteur emploie des milliers de personnes.
Une usine métallurgique a annoncé fin juillet sa fermeture définitive : 1.200 personnes ont été licenciées. La situation économique devient donc périlleuse depuis le début des violences : l'État évalue à 2,2 milliards d'euros les dégâts causés, une situation inédite, selon Jean-Jacques Urvoas, depuis la guerre civile des années 80.
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