INVITÉ RTL - "C'est le mythe et le rêve absolu pour tout marin", confie Jean d'Arthuys à bord du voilier "Triana"

Repartis à la mi-janvier de Auckland en Nouvelle-Zélande  pour une 3e étape de la Ocean Globe Race à destination de Punta del Este, en Uruguay, Jean d'Arthuys et l'équipage du voilier "Triana" poursuivent leur avancée dans l'océan pacifique sud.

"On est au bout du bout du bout, détaille l'ancien dirigeant du groupe M6. On vient de passer ce qu'on appelle le point Nemo, le point des océans sur le globe le plus éloigné de toute terre. La terre la plus proche est à un peu moins de 4.000 km, et encore ce sont des des des îles caillouteuses inhabitées. Donc c'est c'est vrai qu'on se sent un peu un peu isolé un peu au bout du monde (...) Nemo, ça veut dire personne en latin donc vous voyez c'est réjouissant". 

"On est très prudent, poursuit l'homme de 56 ans. Il y a dans ce ce pacifique une houle très longue qui rend le bateau difficilement maniable. On sort de trois jours assez difficiles, il y a toujours énormément de vent, quelles que soient les saisons, c'est toujours la mer qui vous laisse passer et jamais l'inverse". 

C'est une une étape extraordinaire

Jean d'Arthuys

"C'est le mythe et le rêve absolu pour tout marin, et qui vous donne droit, dans dans la tradition maritime, de pisser au vent, ce qui est un aboutissement absolu pour tout marin. Voilà donc ça c'est pour le clin d'œil, mais c'est une une étape extraordinaire pour l'équipage et pour et pour toute cette course que de passer le cap Horn. On y est presque".

Chaque semaine, les carnets de bord de "Triana" seront diffusés dans les journaux télévisés M6 et sur  RTL, le samedi dans le Journal Inattendu de Nathalie Renoux (12h30-13h30), pour faire vivre les moments forts de l’équipage aux téléspectateurs et auditeurs durant les 8 mois de course. "Nous avons eu l'autorisation de la course d'avoir cette liaison pour vous raconter et essayer de vous faire vivre cette aventure", conclue Jean d'Arthuys.