6 Nations féminin – Gaëlle Hermet (France) : "On veut connaître un autre sentiment"
Ce samedi à 17h45, les Bleues feront face à un immense défi. Faire tomber l’Angleterre, qu’elles n’ont plus battu depuis 2018, pour remporter un Grand Chelem tant attendu. La troisième ligne de l’équipe de France Gaëlle Hermet s’est présentée revancharde ce mercredi en conférence de presse.
Bonjour Gaëlle, après un mois de compétition, comment abordez-vous cette "finale" face à l’Angleterre ?
Il y a cette petite boule au ventre évidemment mais pas de stress négatif. Le sentiment qui prédomine c’est surtout de l’impatience. On sait que l’on va jouer en France, dans un stade qui va battre un record d’affluence. Il y a vraiment de l’excitation, on s’était fixé comme objectif de pouvoir jouer une finale, maintenant il y a plus qu’a.
Il y aura, comme vous l’avez dit, beaucoup de monde au stade Chaban-Delmas, est-ce que cela vous donne de grosses responsabilités ?
On sait évidemment qu’on est la vitrine du rugby féminin français. L’engouement passe par nous, par nos performances et par nos résultats. Mais on ne le voit pas comme une responsabilité à porter mais comme une opportunité de placer le rugby féminin encore plus haut. À chaque fois qu’on est sur le terrain on sait qu’on a cette mission de le faire grandir.
Si vous réussissiez à dominer les Anglaises samedi, quel serait le sentiment ?
Ce serait avant tout récompenser le travail fourni. Aujourd’hui c’est vraiment ce qu’on a envie d’aller chercher. On veut réellement sortir avec quelque chose au bout. Les autres fois on a connu des déceptions. Samedi on veut connaître un autre sentiment.
Face au Pays de Galles dimanche dernier, les avants avaient été dominatrices dans tous les secteurs sauf en touche, avez-vous corrigé ce problème avant le match le plus important de l’année ?
Évidemment on a tout analysé et on a travaillé dur cette semaine. Il y a plusieurs facteurs qui sont entrés en jeu. Ce sont des petits détails et de la précision. Après on a une semaine qui est plus courte donc on passe moins de temps sur le terrain mais on use beaucoup de la vidéo pour connaître notre adversaire et être encore plus performantes dans ce secteur. On sait qu’on ne pourra pas leur laisser une munition si on veut mettre en place notre jeu. J’ai entièrement confiance en nous pour ce week-end.
Pouvez-vous nous dire un mot sur l’apport des septistes (Joanna Grisez, Anne-Cécile Ciofani…) dans le groupe ?
Elles apportent beaucoup de fraîcheur, de vitesse et de fougue. C’est un vrai objectif de voir cette transversalité entre le XV et le 7 grandir. Ce n’est pas la première fois que des filles du 7 intègrent des compétitions avec nous. Elles nous amènent toute l’expérience qu’elles ont du 7 et du très haut niveau. Elles cherchent l’exigence encore plus que nous et n’ont que très peu de poses dans l’année donc oui c’est un vrai apport. C’est un vrai bonheur de les avoir dans le groupe !
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