Les frères meurtriers : l'affaire MENENDEZ

Les frères meurtriers : l'affaire MENENDEZ

Victimes depuis leur enfance des sévices sexuels et des humiliations que leur fait subir leur père José, un richissime producteur de Hollywood, Lyle et Erik Menendez ne trouvent ni aide ni réconfort auprès de leur mère, Kitty. Alors que Lyle, 21 ans, a quitté la maison familiale pour suivre ses études dans une université prestigieuse, Erik, 19 ans, continue à subir sans rien dire les viols répétés de son père. Jusqu’à ce que Lyle revienne pour une courte visite. Apprenant que son petit frère est toujours victime de leur père et de l’indifférence de leur mère, il décide de prendre leur destin en main et de sauver Erik. Après avoir menacé José de le dénoncer, Lyle craint désormais que leurs parents décident de les tuer tous les deux, pour les empêcher de parler. Il convainc alors Erik d’agir les premiers et de sauver leur peau en tuant leurs parents. Ils les abattent à coups de fusil alors qu’ils regardaient la télé dans le salon familial, et font ensuite croire à la police qu’ils viennent de découvrir les corps. Ne faisant pas partie des suspects les premiers temps, l’étau se resserre petit à petit autour d’Erik et Lyle, qui mène la grande vie en dépensant la fortune dont ils ont hérité. Mais Erik ayant du mal à vivre avec ces meurtres sur la conscience, se confie à son psychiatre. Le docteur Oziel fait alors également venir Lyle, qui confesse tout, en ignorant qu’il est enregistré. La maîtresse du docteur, qui a été témoin indirect de ces aveux, dénonce les frères à la police, et commence ensuite la longue attente du procès, depuis leur prison. L’accusation considère qu’ils ont tué leurs parents de sang-froid et avec préméditation dans le seul but de toucher leur immense héritage, tandis que la défense expose méthodiquement tous les sévices subis par les deux frères, présentés comme des victimes de parents tyranniques. A l’issue d’une délibération compliquée, les jurys s’étant retrouvés dans une impasse ont déclaré l’annulation du procès. Le second procès, qui n’a pas retenu les témoignages des proches de la famille Menendez concernant les abus sexuels, aboutit à la condamnation des deux frères à perpétuité.