Jump to content

Commando Delta

From Wikipedia, the free encyclopedia

This is an old revision of this page, as edited by Yotna (talk | contribs) at 14:04, 2 August 2010 (→‎Liens internes). The present address (URL) is a permanent link to this revision, which may differ significantly from the current revision.

Template:Ébauche

Template:Infobox Faction armée Les Commandos Delta étaient des groupes chargés des exécutions pour l'Organisation armée secrète (OAS). Ils « interdisaient » les quartiers européens aux musulmans en les assassinant. Ils furent fondés par le sous-lieutenant déserteur Roger Degueldre en 1961, qui les dirigea. Selon Jacques Delarue le nom Delta (le "D" en grec) fut choisit à cause de la première lettre du nom de Degueldre.

Ils furent également responsables de l'assassinat de plusieurs appelés du contingent français ainsi que des personnes considérées comme « molles » ou « traîtres » à la cause de l'Algérie française. Néanmoins, un certain nombre de ces meurtres ont pu être effectués par des barbouzes pour discréditer l'OAS : on parlait alors d'une organisation secrète autre que le SAC : la Main rouge. Il était, de fait, difficile de définir quelles actions était imputable ou non aux deltas, étant donné que n'importe qui pouvait, vu la situation, faire tout et n'importe quoi.

L'OAS ayant par ailleurs « interdit » aux Pieds-Noirs de fuir, elle a largement contribué à élargir le fossé entre les communautés européenne et musulmane en Algérie, et donc indirectement à la fuite de la majorité du million de pieds-noirs vers la métropole française à la fin de la guerre. Néanmoins, beaucoup de pieds-noirs soutenaient l'action OAS.

Organisation

Guerre d'Algérie

Les deltas ont notamment participé aux événements suivants :

Plusieurs milliers de meurtres d'Algériens furent attribués à l'OAS.

Pérennité des commandos Delta

L'appellation, sans qu'on puisse remonter aux commandos Delta originaux, fut réutilisée pour revendiquer des attentats d'extrême-droite :

  • novembre 1977 : attentat contre une librairie communiste à Toulon.
  • 2 : assassinat de Laïd Sebaï, gardien de l'Amicale des Algériens en Europe à Paris[2].
  • 4 : attentat à la bombe contre un foyer de travailleurs algérien à Marange-Silvange[3].
  • 11 : Cocktails molotov contre un foyer de la Sonacotra à Strasbourg-Meinau[4].
  • 14 : tentative d'attentat au cocktail molotov contre un foyer Sonocotra à La Garde[5].
  • 27 : attentat contre la maison des syndicats de Cambrai, les dégâts sont mineurs[6].
  • 31 : attentat à l'explosif contre la mairie de Marcoing[7].
  • 14 : attentat au siège de l'Amicale des Algériens à Toulon[8].
  • 24 : attentat contre une permanence du Parti communiste français (PCF) à Toulon[9].
  • 4 : assassinat d'Henri Curiel à Paris[10].
  • 7 : incendie de la porte de maison d'un militant communiste à Aubervilliers[11].
  • 7 : incendie chez un membre du Parti communiste à Aubervilliers[12][13].
  • 3 : tentative d'attentat au colis piégé contre le directeur du Monde[14].
  • 30 : les commandos Delta revendiquent l'attentat à la Foire Internationale au Palais des Congrès de Marseille, 1 mort, 26 blessés[15].

Notes et références

Bibliographie

  • Yves Courrière, La guerre d'Algérie, tome 4 : Les feux du désespoir, Fayard, 1969
  • Arnaud Déroulède, OAS : étude d'une organisation clandestine, Curutchet, 1997
  • Vincent Guibert, Les commandos Delta, Curutchet, 2000
  • Georges Fleury, Histoire secrète de l'O.A.S., Grasset & Fasquelle, 2002
  • Rémi Kauffer, OAS : histoire d'une guerre franco-française, Seuil, 2002

Liens internes

Catégorie:Guerre d'Algérie Catégorie:OAS Catégorie:Années de plomb Catégorie:Faction armée en France