L’intelligence Artificielle

L’intelligence Artificielle

Bonjour à toutes et à tous

Il est temps pour moi de vous proposer une suite d’articles, de contes et légendes visant à parler des sujets qui animent notre mission : « Elever le niveau de conscience numérique » et « donner du sens à l’intelligence Artificielle par l’usage. ».

Dans ces artefacts[1] nous parlerons Intelligence Artificielle et Cloud Computing bien sûr. Mais, oui vous verrez il y a souvent des « mais », je laisse le champ des questions ouvert et nous pourrons parler d’autres sujets comme la physique relativiste, la physique quantique (qui peut nous amener vers une conversation autour de l’ordinateur quantique), du temps et de la spiritualité[2] , etc…

Que de promesses mais qui ne dépendra que de vos retours, autrement dit, si la démarche vous semble pertinente et vous apporte un savoir supplémentaire, il n’y aura aucune excuse à ne pas tenir cette promesse.

Ceux qui écrivent des articles le savent, la première question qu’on se pose est généralement : « Doit-on l’écrire ? Y’en a déjà tellement ? »

Je peux, ici, vous apporter, un conseil : « Allez-y, foncez. Si vous ressentez au fond de vous que c’est le moment, faites-le[3]. Ho-oui d’autres l’auront fait avant vous, mais (vous voyez encore un mais) ce n’est pas une course. L’écriture (ou même une autre forme de transmission de la connaissance) est une formule gagnante-gagnante : Vous partagez votre savoir tout en évacuant une certaine forme d’énergie négative. Oui le « partage » est thérapeutique.

Après cette première introduction passons à l’introduction de la substantifique moelle de cet article : l’Intelligence Artificielle.

L’objectif, ici, est que tout le monde reparte avec une définition claire et commune, avec le bestiaire des vocables de l’IA et puisse se projeter dans un usage concret. Pour le reste, il faudra être patient et attendre les autres chapitres qui peuvent dépendre de vos futures questions.

Histoire

Il est toujours difficile de présenter une définition de l’IA qui fasse l’unanimité, tout le monde à la sienne. Pourquoi ?

C’est un phénomène que l’on peut constater dans d’autres domaines comme « le Temps » ou la « Relativité générale » ou même « l’Energie[4] ». Tout d’abord je pense qu’il s’agit toujours d’un problème de définition et d’interprétation qui se sont éloignés du concept originel.

Alors, permettez-moi de vous rappeler le concept originel de l’IA.

On attribut souvent l’origine[5] de l’IA à Alan Turing lorsque en 1950 il écrit dans un article : « Une machine peut-elle penser ? » et à son fameux test « Le test de Turing (Imitation Game) ».

Vous trouverez cet article ici : https://www.csee.umbc.edu/courses/471/papers/turing.pdf

« Une machine peut-elle penser ? », remarque qui pourrait être anodine si nous ne nous remettons pas dans le context de l’époque. La « pensée » était (ou l’est toujours pour certain) réservée à l’être Humain. Accorder un doute sérieux sur le fait qu’une machine (entendons par là un ordinateur) puisse penser avait remué (et encore aujourd’hui) un peu les esprits et le raccourci vers l’avènement des machines et la fin de l’humanité s’est répandu comme une trainée de poudre.

Le problème sous-jacent, c’est qu’ils ont remarqué que pour défendre cette possibilité il fallait savoir ce que signifie « penser ». Et, je vous le donne dans le mille, encore un raccourci facile : Penser = Intelligence. Il n’y a que les êtres intelligents qui pensent (et là, par déduction, on ne parle que de l’Homme[6]). Et si on tire la pelote de laine encore un peu, on s’aperçoit que l’intelligence était (l’est toujours) mal comprise. Que signifie l’intelligence ? Combien de formes d’intelligence existent-t-ils ? Comment elle(s) fonctionne(nt) ? etc…

Pour mieux comprendre l’intelligence, il faut évidemment l’étudier en son cœur. Bon, le souci, encore, est que l’intelligence serait (je reste conditionnel : manque de définition etc.) contenue dans le cerveau. Et, vous serez d’accord, qu’il était compliqué de proposer d’ouvrir le crâne des gens pour voir comment leur « intelligence » fonctionnait et que le faire sur des personnes décédées n’a pas de sens 😊. Blague mise à part, il fallait trouver un moyen d’industrialiser l’étude de l’intelligence.

En 1955, 4 chercheurs (John McCarthy, Marvin L. Minsky, Nathaniel Rochester et Claude E. Shannon), on comme projet de mieux comprendre l’intelligence en la simulant, avec des ordinateurs, pour mieux l’étudier. C’est dans cet article que le terme « Artificial Intelligence » a vu le jour. (http://www-formal.stanford.edu/jmc/history/dartmouth/dartmouth.html ). Ils se sont donc réunis l’été 1956 et les travaux ont alors commencé.

Il est intéressant de voir qu’un savoureux mélange de « Une machine peut-elle penser ? », « Intelligence artificielle » avec une pincée d’anthropocentricité on fait de la définition moderne de l’IA tout autre chose. Les mots sacrés de « penser » et « intelligence » réservés à l’Homme attribuées à la notion « artificielle » (de machines) ont vite fait de faire « peur » à tout le monde (ou presque).

Nous sommes passé de « Simulons l’intelligence pour mieux la comprendre » au transhumanisme[7] comme un électron est capable de faire des sauts quantiques.

Alors c’est quoi l’IA aujourd’hui ? Sa définition ? Son Objectif ?

OK, ok j’y viens… 

Définition

 Alors voici une définition acceptable : « Tout système (logiciel et/ou matériel) qui pourrait s’adapter pour donner une réponse adéquate et contextuelle peut être considéré comme une intelligence artificielle. »

« S’adapter[8] » est certainement le mot clé de cette définition. A dire qu’elle serait intelligente, je n’irais pas jusque-là, mais on avance.

L’objectif de l’IA aujourd’hui (si tant est que je connaisse les desseins de tout le monde) devrait être à mon sens d’accompagner l’Homme pour une meilleure productivité. Ne voyez pas le mot « productivité » comme juste un rendement, une quantité. Je le conçois plus comme une amélioration de la qualité, la capacité à chacun de pouvoir appliquer une stratégie de « moins mais mieux ». Les taches que peuvent remplir l’IA doivent permettre à l’Homme de prendre plus de temps pour l’Homme et la Nature.

Mais je ne pense pas que l’IA nous aidera à mieux comprendre « notre » intelligence. D’abord parce que je fais partie de ceux qui pensent que notre cerveau, ou plutôt, notre intelligence n’est pas un ordinateur (en tout cas pas ceux qui existe actuellement), et qu’on oublie un peu vite la « conscience ».

Mais, soit dit en passant, ne faisons pas la politique de l’autruche : oui l’IA va transformer le paysage de l’emploi et des métiers, comme l’ont fait toutes les (r)évolutions technologiques. Il faut apprendre à apprendre. Développons nos « soft-skills ».

Mais avant que je m’égare, nous avons dit que l’IA (le terme) existe depuis 1955, alors pourquoi on en parle encore aujourd’hui ? Pourquoi une telle ampleur ? Qu’est ce qui a changé ?

Pourquoi encore aujourd’hui ?

 La réponse est unanime, c’est l’alignement de 3 facteurs actuels : La Data, le Cloud et les Algorithmes. Le volume de données produit aujourd’hui est vertigineux, le cloud promet une puissance de calcul quasi infini (j’adore ce terme… « Quasi infini » ne veut absolument rien dire) et les algorithmes actuels donnent de bons résultats notamment grâce aux réseaux de neurones.

Maintenant que nous sommes d’accord sur l’origine de l’IA, sur une définition, sur l’objectif idéal et sur le pourquoi aujourd’hui, il me reste un dernier point à aborder : l’IA faible et l’IA forte.

 IA Faible & IA Forte

 Il existe effectivement 2 formes d’IA : faible et forte qui sont regroupées dans 3 catégories :

  • ANI : Artificial Narrow Intelligence
  • AGI : Artificial General Intelligence
  • ASI : Artificial Super Intelligence

Nous sommes aujourd’hui dans une IA Faible et ANI. Une AGI serait une IA à l’échelle de notre intelligence et une ASI serait au-delà de nos capacités.

Une IA Forte serait capable de penser, de comprendre ce qu’elle fait, d’avoir des émotions, d’être consciente d’elle-même (on parle de « singularité »). Personnellement, avec les techniques et connaissances actuelles, la possibilité qu’une IA Forte voit le jour me parait impossible si elle n’est pas couplée à l’Homme (biologiquement ou nano-techniquement) dans un premier temps.

Une IA Forte qui sortirait d’un ordinateur classique me parait impossible parce que je considère que la conscience est transcendante à notre cerveau[9] et que les puissances de calculs actuelles ne suffisent pas pour rivaliser avec le cerveau humain en termes de parallélisation.

En revanche, je vois tout de même 2 pistes « spéculatives » qui pourraient faire avancer l’IA Forte :

  • L’ordinateur Quantique et sa capacité à super paralléliser
  • Une IA qui ne serait pas sur le modèle de l’Humain mais qui serait multipotente et omniprésente et ubiquitaire. « Des » IA qui seraient composées en vraie Intelligence collective (comme les fourmis ou les termites).

Mais, aucune prospectif sérieuse n’est capable de vous donner une idée de quand cela serait possible et si ça l’est. L’inverse ne serait là que par méconnaissance des champs techniques de l’IA ou (encore pire) par intérêt personnel : faire peur fait vendre.

Initiatives

Cela ne nous empêche pas de nous poser les bonnes questions sur l’IA Faible, l’actuelle, qui est présente dans notre quotidien et des dérives que cela peut engendrer. D’où toutes les bonnes initiatives :

 

Fazit

Paul Valery disait : « L’homme sait généralement ce qu’il fait, mais ne sait jamais ce que fait ce qu’il fait »

Alors faut-il avoir peur de l’IA (Faible vous l’aurez compris, le reste est spéculatif) ?

Ma réponse peut vous surprendre, mais face aux enjeux contemporains (climatique, écologique, économique, sociétale, etc..) il faut avoir peur de l’IA. Oui mais il y a un « mais » 😊.

« Mais il faut avoir peur qu’elle ne soit pas là pour relever ces défis en augmentant le potentiel de l’Homme. ». Soyons des optimistes de l’IA de façon raisonné et en toute connaissance de cause.

Ici s’achève notre premier article sur l’Intelligence Artificielle et je vous donne rendez-vous bientôt pour le 2nd article.

Merci pour votre lecture

Frédéric Wickert

[1] Dans le sens Informatique – UML qui désigne n’importe quel produit du travail. Il se peut que le format devienne des vidéos également.

[2] Je ne parle pas de religion, mais dans le sens intériorité et extériorité.

[3] C’était la minute « Conseil d’un vieux sage ! »

[4] On parle de « Production » et « consommation » d’énergie. Je précise que ce n’est pas possible. On transforme de l’énergie (ou de la matière – équivalence grâce à E=MC²) en énergie et on produit de l’entropie. Sujet d’un prochain article ??

[5] Autant de réponses sur l’origine de l’IA et que sur le mot origine et que sur le nombre imposant de champs d’applications de l’IA

[6] C’est un constat et aucunement ce que je crois profondément.

[7] Sujet d’un autre article ?

[8] Dans l’article consacré au Machine Learning et Deep Learning on précisera ce point

[9] Encore un article ? lol


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PHILIPPE SCHAHL

Conseiller Immobilier mandataire reseau CAPIFRANCE chez CAPIFRANCE

4 ans

Il est très bon et arrive à nous garder en haleine. A essayer.

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