« Louise-Yvonne Casetta » : différence entre les versions

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{{homon|Cassetta}}
{{ébauche personne}}
{{Infobox Biographie2|charte = personnalité politique}}
'''Louise-Yvonne Casetta''', née '''Tanvez''' le {{date de naissance|2 novembre 1942}} à [[Guingamp]], surnommée '''La Cassette''', est considérée comme la trésorière occulte du [[Rassemblement pour la République|RPR]], ancêtre de l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]]<ref name=banquiere>{{lien web | url = http://www.leparisien.fr/faits-divers/louise-yvonne-casetta-la-discrete-et-efficace-banquiere-06-09-2000-2001610775.php | titre = Louise-Yvonne Casetta, la discrète et efficace banquière | site = Leparisien.fr | date = 6 septembre 2000 }}</ref>.
 
==Biographie==
'''Louise-Yvonne Casetta''', surnommée '''La Cassette''' est considérée comme la trésorière occulte du [[RPR]], ancêtre de l'[[UMP]].
===Origines et débuts===
 
Louise-Yvonne Casetta est d'origine bretonne. Son père est conseiller municipal MRP et tient un commerce de produits du sol. Elle suit une formation de [[Sténodactylographie|sténodactylo]]. En 1980, elle rentre dans la chaîne de magasins l'''Herbier de Provence'', qui devient la propriété de [[Bernard Tapie]] quand ce dernier rachète [[La Vie claire]]. Elle le côtoie à cette époque<ref name="cassee">{{lien web | url = http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2007-01-17/louise-yvonne-casetta-comment-j-ai-ete-cassee/917/0/19385 | titre = Louise-Yvonne Casetta : « comment j'ai été cassée » | site = Lepoint.fr | date = 16 juin 2005 | auteur = Denis Demonpion }}</ref>.
[[Catégorie:RPR|Casetta, Louise-Yvonne]]
 
[[Catégorie:Affaire des marchés publics d'Île-de-France|Casetta, Louise-Yvonne]]
===Entrée au RPR===
 
En 1984, elle rencontre Jacques Durand, commercial pour la société [[Lipton]], proche des réseaux [[Jacques Foccart|Foccart]] et militant RPR. Durand est nommé adjoint du trésorier du RPR [[Robert Galley]] en 1985 et engage Louise-Yvonne comme assistante<ref name=banquiere/>{{,}}<ref name="cassee"/>.
 
En 1987, elle rejoint l'Association de développement de l'Oise (ADO) comme adjointe d'[[Éric Woerth]]<ref>{{lien web | url = https://www.nouvelobs.com/politique/20171030.OBS6728/l-affaire-des-enveloppes-en-liquide-un-nouveau-boulet-pour-eric-woerth.html | titre = L'affaire des enveloppes en liquide, un nouveau boulet pour Eric Woerth | site = Nouvelobs.com | date = 31 octobre 2017 }}</ref>. Puis on lui demande de participer à la campagne de [[Jacques Chirac]] pour l'[[élection présidentielle française de 1988]]. Elle accepte et gère la cellule des dons.`Il s’avérera que sa rémunération est alors assurée par deux entreprises de BTP, la Comatec et la Ciec, avant que le RPR ne prenne le relais en 1994. Après la défaite du RPR, elle conserve un poste au sein du parti. En 1995, après l'élection de Jacques Chirac, elle se voit attribuer un bureau sur l'[[avenue d'Iéna]], mais quelques mois plus tard, son nom est cité dans les affaires et la situation bascule<ref name="cassee"/>{{,}}<ref name=encombrante>{{lien web | url = https://www.lexpress.fr/actualite/politique/l-encombrante-madame-casetta_491474.html | titre = L'encombrante madame Casetta | site = Lexpress.fr | date = 13 novembre 1997 | auteur = Gilles Gaetner }}</ref>.
 
=== Condamnation pour corruption ===
En {{date-|juillet 1995}}, elle est mise en examen dans le cadre de l'[[affaire des HLM de Paris]]<ref>{{lien web | url = https://www.humanite.fr/node/108395 | titre = RPR : Louise-Yvonne Casetta | site = Humanite.fr | date = 8 juillet 1995 }}</ref>. Elle est soupçonnée d'avoir collecté 340 000 francs auprès d'une entreprise de BTP pour le compte du RPR entre 1991 et 1993<ref>{{Lien web|url=http://www.leparisien.fr/faits-divers/un-temoin-accuse-casetta-19-10-2001-2002522084.php|site=leparisien.fr|titre=Un témoin accuse Casetta|auteur=[[Laurent Valdiguié]]|date=19 octobre 2001}}</ref>. En {{date-|septembre 1996}}, elle est exclue du RPR et bénéficie de 320 000 francs d'indemnités<ref name=encombrante/>. Elle investit dans plusieurs affaires, dont le restaurant [[Valençay (restaurant)|Valençay]], voisin du [[palais de justice de Paris]]<ref name=banquiere/>.
 
Le {{date-|28 novembre 2000}}, elle est relaxée une première fois au bénéfice du doute par le tribunal correctionnel de Nanterre. Le parquet a cependant fait appel de la relaxe<ref>{{lien web | url = https://www.nouvelobs.com/societe/20011010.OBS9300/louise-yvonne-casetta-en-appel.html | titre = Louise-Yvonne Casetta en appel | site = Nouvelobs.com | date = 10 octobre 2001 }}</ref>. Casetta nie les accusations dans un premier temps, mais une affaire dans l'affaire éclate quand son nom apparaît également dans l'[[affaire des marchés publics d'Île-de-France]], révélée en {{date-|juillet 2001}} par le journal ''Le Monde''<ref>{{Lien web|url=http://www.leparisien.fr/faits-divers/financement-du-rpr-l-elysee-au-secours-de-casetta-13-11-2001-2002582158.php|auteur=Laurent Valdiguié|titre=Financement du RPR L'Elysée au secours de Casetta|site=leparisien.fr|date=13 novembre 2001}}</ref>.
 
En {{date||décembre|2001}}, elle est condamnée à six mois de prison avec sursis pour l'[[Affaire des marchés publics d'Île-de-France|affaire des marchés truqués des lycées d'Île-de-France]]<ref>{{Lien web|url=http://www.liberation.fr/societe/2001/12/20/l-ex-tresoriere-du-rpr-convaincue-de-recel_387961|site=liberation.fr|date=20 décembre 2001|auteur=Fabrice Tassel|titre=L'ex-trésorière du RPR convaincue de « recel}}</ref>. Son avocat maître [[Jacques Vergès]] souhaite un [[Pourvoi en cassation en droit français|pourvoi en cassation]] « pour obtenir réparation de l'escroquerie au jugement dont nous sommes victimes ». Il faisait allusion au versement devant la [[Cour d'appel (France)|cour d'appel]] par maître Francis Baillet, l'avocat de Jean-Claude Pittau, ex-entrepreneur de la société de [[Bâtiment et travaux publics|BTP]] Mazzotti, d'une pièce extraite d'une autre procédure, dans laquelle Louise-Yvonne Casetta admettait son rôle occulte au RPR. Elle y reconnaissait aussi que [[Jacques Chirac]] avait connaissance, lorsqu'il était le président du RPR, de « dons » d'entreprises, même s'il ignorait, selon elle, leur origine frauduleuse.
 
La [[Cour de cassation (France)|Cour de cassation]] confirme la culpabilité de Louise-Yvonne Casetta le {{date|22|septembre|2005}}<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2005/09/22/emplois-fictifs-du-rpr-la-condamnation-de-mme-casetta-confirmee_691965_3224.html|site=lemonde.fr|date=22 septembre 2005|titre=Emplois fictifs du RPR : la condamnation de Mme Casetta confirmée}}</ref>. Elle dénonce alors les protagonistes du RPR qui l'ont lâchée dans les procès alors qu'elle servait clairement leurs intérêts en organisant ces « collectes<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2005/05/18/au-proces-des-marches-d-ile-de-france-mme-casetta-denonce-la-lachete-des-dirigeants-rpr_650984_3224.html|site=lemonde.fr|date=18 mai 2005|titre=Au procès des marchés d'Ile-de-France, Mme Casetta dénonce la "lâcheté" des dirigeants RPR}}</ref>{{,}}<ref name="cassee"/>. » Elle fait appel mais sa culpabilité est confirmée par la cour d'appel en {{date-|février 2007}}<ref>{{lien web | url = https://www.20minutes.fr/france/142346-20070227-la-cassette-rpr-accuse-politiques-avoir-profite-systeme | titre = «La cassette» du RPR accuse les politiques d'avoir profité du système | site = 20minutes.fr | date = 27 février 2007 }}</ref>.
 
== Notes et références ==
{{Références}}
 
== Liens externes ==
* {{Autorité}}
 
{{Portail|politique française}}
 
{{CLEDETRI:Casetta}}
[[Catégorie:Naissance en novembre 1942]]
[[Catégorie:Personnalité du Rassemblement pour la République]]
[[Catégorie:Affaire des marchés publics d'Île-de-France|Casetta, Louise-Yvonne]]
[[Catégorie:Financement illégal du Rassemblement pour la République]]