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Le '''Coq-de-roche orange'''{{Bioref|GBIF|22 décembre 2023|ref}}{{,}}{{Bioref|CITES espèce|22 décembre 2023|ref}} (''Rupicola rupicola'') est l'une des deux espèces du genre ''[[Rupicola]]''., C'est un étrange oiseau dedans la famille tropicale américaine[[Néotropique|néotropicale]] des [[Cotingidae|cotigindés]].
 
== Morphologie ==
Le coq-de roche orange mesure environ 30 cm de long<ref name=":0">{{Lien web |langue=Anglais |titre=On display: Guianan Cock-of-the-rock and Andean Cock-of-the-rock |url=https://www.researchgate.net/publication/264735452_On_display_Guianan_Cock-of-the-rock_and_Andean_Cock-of-the-rock |consulté le=21 mai 2021}}</ref>. Il possède une [[Crête (anatomie)|crête]] en demi-lune, des ailes noires, orange et blanches, des filaments orange sur les [[Rémige|rémiges]] et une queue noire à pointe orange. Le bec, la peau et les pattes sont orange. La femelle est gris brunâtre, a un bec noir à pointe jaune et possède une crête plus petite que celles des mâles. La largeur de l'ouverture buccale est d'environ 27 mm pour les femelles et 26 mm pour les jeunes<ref name=":1">{{Article|langue=fr|prénom1=Christian|nom1=Erard|prénom2=Marc|nom2=Théry|prénom3=Daniel|nom3=Sabatier|titre=Régime alimentaire de Rupicola rupicola(Cotingidae) en Guyane française. Relations avec la frugivorie et la zoochorie|périodique=Revue d'Écologie (La Terre et La Vie)|volume=44|numéro=1|pages=47–74|date=1989|issn=0249-7395|doi=10.3406/revec.1989.5503|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/revec_0249-7395_1989_num_44_1_5503|consulté le=2023-12-22}}</ref>.
 
== Habitat ==
Ses habitats préférés sont les forêts humides près des rochers<ref name=":0" />.
 
== Répartition ==
Son aire de répartition s'étend sur le nord de l'[[Amériqueest dude Sud]] :la [[AmazonieColombie]], le [[brésilVenezuela]]ienne, le [[Guyaneplateau française]],des [[GuyanaGuyanes]], et [[Suriname]],le [[Venezuela]]nord etde l'[[ColombieAmazonie]]{{Sfn|oiseaux.net|}}.
 
== Alimentation ==
Le coq-de-roche orange est principalement [[frugivore]] mais se nourrit aussi de petits serpents et d'autres reptiles. Il s'alimente d'au moins 65 espèces de fruits appartenant à 31 familles différentes<ref name=":1" />. Les fruits consommés sont de types bacciformes, drupiformes, capsuliformes et cabossiformes<ref name=":1" />. Leur forme est surtout ronde mais peut aussi être ovale ou allongée. La taille des fruits varie entre 10 et 20 mm de largeur.
Le régime alimentaire de ces deux espèces est frugivore.
 
Lorsque le coq-de-roche se nourrit de fruits, il disperse nombre de graines, bien souvent encore intactes au sortir du système digestif de l’oiseau. Dès lors, ces graines sont capables de germer après que le coq-de-roche les aita évacuées ou régurgitées à une distance considérable des arbres parents. C’est pourquoi le coq-de-roche joue un rôle considérableimportant de disperseurdisséminateur de graines pour de nombreuses espèces d’arbres.
 
== Nidification ==
EllesContrairement nichentaux autres espèces de Cotingidae, le coq-de-roche niche dans les falaises, sur les gros rochers, les grottes ou les gorges plutôt que dans les arbres<ref name=":0" />. La femelle coq-de-roche construit le nid de boue et de fibres végétales, ces quidernières adhèrentadhérant à unela surface rocheuse, grâce à la salive. Elle [[Incubation (zoologie)|incube]] les œufs et élève les jeunes sans l’aide du mâle. Une couvée normale comprend généralement deux œufs., l'incubation durant environ 27 à 28 jours.
 
== Reproduction ==
Le coq-de-roche adulte mâle dépense son énergie dans les sites communs de cour, appelés [[lek]]s. Dans ces sites, ils défendent leur zone et paradent sur leur branche. De là, ils courtisent les femelles qui visitent le lek. Ces dernières choisiront le mâle qui les fécondera. On ignore pratiquement tout du rôle des femelles. Un aspect particulier de la parade est l'adoption de positions immobiles, comme si l'animal entrait en transe, et ce, pendant plusieurs minutes. Les mâles peuvent aussi produire des bonds prodigieux. En général peu connues, ces manifestations sont familières aux indiens [[jivaros]] qui s'en sont inspirés pour l'une de leurs danses.
L'espèce se reproduit pendant les premiers mois de l'année. Les femelles et les mâles vivent séparément.
 
Lors de la saison de reproduction, le mâle adulte dépense son énergie dans les sites communs de cour, appelés [[lek]]s. Dans ces sites, les mâles défendent leur zone et paradent sur leur branche. De là, ils courtisent les femelles qui visitent le lek. Les mâles se contrastent volontairement avec l'arrière-plan pour attirer les femelles, en exhibant leur crête et leur plumage. Ces dernières vont voler et choisir le mâle qui les fécondera. Une fois le choix fait, les femelles tapotent le mâle par derrière et l'insémination suit rapidement. Le succès de l'accouplement dépend de divers facteurs qui vont du plumage présenté par un mâle à la composition du lek lui-même<ref name=":0" />.
 
Le coq-de-roche adulte mâle dépense son énergie dans les sites communs de cour, appelés [[lek]]s. Dans ces sites, ils défendent leur zone et paradent sur leur branche. De là, ils courtisent les femelles qui visitent le lek. Ces dernières choisiront le mâle qui les fécondera. On ignore pratiquement tout du rôle des femelles. Un aspect particulier de la parade est l'adoption de positions immobiles, comme si l'animal entrait en transe, et ce, pendant plusieurs minutes. Les mâles peuvent aussi produire des bonds prodigieux. En général peu connues, ces manifestations sont familières aux indiens [[jivaros]] qui s'en sont inspirés pour l'une de leurs danses.
 
== Conservation ==
{{à actualiser|date=décembre 2017}}
L'aire de répartition de cette espèce est vaste, raison pour laquelle sa conservation n'est pas critique selon le critère de la taille de l'aire de répartition. La tendance de la population semble être à la baisse mais le déclin est lent et il ne se rapproche donc pas des seuils de vulnérabilité selon le critère de tendance de la population, qui est qu'une espèce doit avoir plus de 30% de déclin sur dix ans ou trois générations<ref>{{Lien web |titre=Guianan Cock-of-the-rock (Rupicola rupicola) - BirdLife species factsheet |url=http://datazone.birdlife.org/species/factsheet/guianan-cock-of-the-rock-rupicola-rupicola |site=datazone.birdlife.org |consulté le=2021-05-21}}</ref>.
 
Les populations sont d'autant plus susceptibles aux impacts humains (exploitation des mines, braconnage, déforestation, ..) qu'elles sont éparpillées.
 
En Guyane, 12 sites de reproduction sont répertoriés. Le Groupe d'étude et de protection des oiseaux en Guyane (Gepog) y a commencé en décembre [[2010]] une étude sur 5 ans dans le cadre du programme européen Life + Cap Dom, avec pour but de « trouver un juste milieu entre préservation et développement économique ». Des oiseaux sont bagués, munis d'un émetteur pour un suivi par radiotélémétrie, et les déjections étudiées pour mieux connaître le mode d'alimentation<ref name="TScoq">''Protéger le coq de roche orange''. Par Johannes Braun, dans [[Terre Sauvage]], n° 281, avril 2012, p. 81.</ref>.
 
== Références ==
{{Références}}
 
== Voir aussi ==
=== Références externes ===
 
== Liens externes ==
{{Autres projets
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[[es| commons2 = Category:Rupicola rupicola]]
| commons titre2 = Catégorie Rupicola rupicola
| species = Rupicola rupicola
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* {{ADW | Rupicola_rupicola | ''Rupicola rupicola'' |consulté le=22 décembre 2023|auteur=Gilbert, W.|date=2023}}
* {{ITISAvibase2 |562798 F792ED35383D3005 |'' Rupicola rupicola'' | (Linnaeus, 1766) | consulté le=26 avril 2016}}
* {{BioLib|taxon|28702|''Rupicola rupicola'' (Linnaeus, 1766)|consulté le=22 décembre 2023}}
* {{CITES espècespecies+ |animal 9857 | Rupicola| rupicola | (Linnaeus, 1766) |consulté le=22 décembre 2023}}
* {{NCBICITES fr|818792835|''Rupicola rupicola''|consulté le=18 mai 2015}}
* {{COI | | ''Rupicola rupicola'' (Linnaeus, 1766) (ligne 16154) |consulté le=22 décembre 2023}}
* {{CatalogueofLife|4TQLN|''Rupicola rupicola'' (Linnaeus, 1766)|consulté le=22 décembre 2023}}
* {{eBird|gcoroc1|''Rupicola rupicola''|consulté le=22 décembre 2023}}
* {{EOL|917462|''Rupicola rupicola'' (Linnaeus 1766)|consulté le=22 décembre 2023}}
* {{GBIF|5230373|''Rupicola rupicola'' (Linnaeus, 1766)|consulté le=22 décembre 2023}}
* {{INPN|442329|''Rupicola rupicola'' (Linnaeus, 1766)|consulté le=22 décembre 2023}}
* {{IRMNG|11238395|''Rupicola rupicola'' (Linnaeus, 1766)|consulté le=22 décembre 2023}}
* {{ITIS | 562798 | ''Rupicola rupicola'' (Linnaeus, 1766) |consulté le=22 décembre 2023}}
* {{UICNNCBI |145459 81879 | ''Rupicola rupicola'' |consulté (Fitzsimons,le=22 1933)décembre 2023}}
* {{Oiseaux espèce|coq-de-roche.orange|''Rupicola rupicola'' |ancre=oiseaux.net}}
* {{TPDB|415931|''Rupicola rupicola''|consulté le=22 décembre 2023}}
* {{Taxonomicon|56013|''Rupicola rupicola'' (C. Linnaeus, 1766)|consulté le=22 décembre 2023}}
* {{UICN | 22700971 | ''Rupicola rupicola'' (Linnaeus, 1766) |consulté le=22 décembre 2023}}
* {{Zoonomen|pa07|Cotingidae|Rupicola rupicola}}
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* {{Avibase|523252BF4E0BBA70|1175347931453|''Rupicola rupicola'' }}
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[[Catégorie:Oiseau des Guyanes]]
 
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