« Tupinamba » : différence entre les versions
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== Témoignages ==
* [[Hans Staden]] (1525-1576)
TUPINAMBA|passage=Page 7|éditeur=HAL Archives-Ouverts|date=01 juillet 2007|pages totales=25|lire en ligne=https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00409426|hal=hal-00409426f}}</ref> au milieu
* [[André Thevet]] (1502-1590) est un moine catholique qui
* [[Jean de Léry]] (1536-1613), pasteur protestant,
* [[Claude d'Abbeville]]
* [[Yves d'Évreux]] * [[Michel de Montaigne]] (1533-1592)
Ces auteurs décrivent de manière semblable la vie de ces Indiens, qui
En 1613, un groupe de Tupinambas est exhibé à [[Rouen]] devant le roi [[Louis XIII]], cet épisode a donné le mot « [[topinambour]] » pour désigner le [[légume]] introduit d'Amérique du Nord bien que celui-ci ne
== Ouvrages ==
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=== Livre d'André Thevet ===
[[Image:Equarissage Thevet.jpg|vignette|[[Équarrissage (agroindustrie)|Équarrissage]] pour la préparation d'un rite [[anthropophagie|anthropophage]].]]
Après son débarquement avec l'expédition de Villegagnon, André Thevet
Il
=== Livre de Jean de Léry ===
Le livre de Jean de Léry, pasteur genevois (1534-1613), ''Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil'' (1578),
{{citation bloc|Au reste, parce que nos Tupinambas sont fort ébahis de voir les Français et autres des pays lointains prendre tant de peine d’aller quérir leur Arabotan, c'est-à-dire le [[brésil (bois)|bois de Brésil]], il y eut une fois un vieillard d'entre eux, qui sur cela me fit telle demande : « Que veut dire que vous autres ''Mairs'' et ''Peros'' (c'est-à-dire [[France|Français]] et [[Portugal|Portugais]]), veniez de si loin quérir du bois pour vous chauffer ? N’y en a-t-il point en votre pays ? » À quoi lui ayant répondu que oui, et en grande quantité, mais non pas de telles sortes que les leurs, ni même du bois de Brésil, lequel nous ne brûlions pas comme il pensait, mais (comme eux-mêmes en usaient pour rougir leurs cordons de coton, plumages et autres choses) que les nôtres l’emmenaient pour faire de la teinture, il me répliqua soudain : « Voire, mais vous en faut-il tant ? » « Oui, lui dis-je, car (en lui faisant trouver bon) y ayant tel marchand en notre pays qui a plus de frises et de draps rouges, voire (m'accommodant toujours à lui parler des choses qui lui étaient connues) de couteaux, ciseaux, miroirs et autres marchandises que vous n'en avez jamais vus par-deçà, un tel seul achètera tout le bois de Brésil dont plusieurs navires s’en retournent chargés de ton pays. » « Ha, ha, dit mon sauvage, tu me contes merveilles. » Puis ayant bien retenu ce que je lui venais de dire, m'interrogeant plus outre dit : « Mais cet homme tant riche dont tu me parles, ne meurt-il point ? » « Si fait, si fait, lui dis-je, aussi bien que les autres. » Sur quoi, comme ils sont aussi grands discoureurs, et poursuivent fort bien un propos jusqu’au bout, il me demanda derechef : « Et quand donc il est mort, à qui est tout le bien qu’il laisse ? » « À ses enfants, s'il en a, et à défaut à ses frères, sœurs, ou plus prochains parents. » « Vraiment, dit lors mon vieillard (lequel comme vous jugerez n'était nullement lourdaud), à cette heure connais-je que vous autres Mairs (c’est-à-dire Français) êtes de grands fols : car vous faut-il tant travailler à passer la mer (comme vous nous dites étant arrivés par-deçà), sur laquelle vous endurez tant de maux, pour amasser des richesses ou à vos enfants ou à ceux qui survivent après vous ? La terre qui vous a nourris n'est-elle pas aussi suffisante pour les nourrir ? Nous avons (ajouta-t-il) des parents et des enfants, lesquels, comme tu vois, nous aimons et chérissons : mais parce que nous nous assurons qu’après notre mort la terre qui nous a nourris les nourrira, sans nous en soucier plus avant, nous nous reposons sur cela ».}}
=== « Des cannibales » de Montaigne ===
« Des cannibales » est le chapitre 31 du premier livre des ''[[Essais (Montaigne)|Essais]]'' de [[Michel de Montaigne|Montaigne]]. Deux
Montaigne n’est jamais allé en Amérique mais il se nourrit des récits d’explorateurs. Il embauche un homme de l’expédition de [[Nicolas Durand de Villegagnon]] qui a « découvert » le [[Brésil]] en [[1555 en littérature|1555]] ({{citation|J'ai eu longtemps avec moi un homme qui était resté dix ou douze ans dans cet autre monde}}) et qui raconte à Montaigne comment les choses sont dans la [[France antarctique]]. Il fait aussi la rencontre de trois chefs Tupinamba à Rouen, alors qu'ils venaient visiter le feu roi {{souverain2|Charles IX (roi de France)}} (il narre cette rencontre dans les derniers paragraphes du chapitre).
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* [[Peuples indigènes du Brésil]]
* [[Cauim]], bière traditionnelle de [[maïs]] ou de manioc, source de beuveries, supposée drogue de l'inconstance
* [[Fête brésilienne de 1550]]
=== Liens externes ===
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