« Jogye » : différence entre les versions

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== Nom ==
Le mot ''chogye'' (''jogye'') est la prononciation coréenne du mot chinois ''Caoxin''<ref>chinois : 曹溪 ; pinyin : cáo xī ; coréen : 조계 ; romaja : Jogye.</ref>'','' nom de la montagne ''Caoxinshan,'' sur laquelle résidait Huineng<ref name=":0">Robert E. Buswell Jr., ''The Zen Monastic Experience''. Princeton University Press, 1993, "Chapter 1: Buddhism in Contemporary Korea"</ref>{{,}}<ref name=":1">Robert E. Buswell Jr. et Donald S. Lopez Jr., ''The Princeton Dictionary of Buddhism'', Princeton, Princeton University Press, 2014, xxxii, 1265 p. <small>([[International Standard Book Number|{{ISBN]] [[Spécial:Ouvrages de référence/978-0-691-15786-3|978-0-691-15786-3]])</small>}} p. 185</ref>. L'adoption de ce mot vise à établir clairement le lignage avec le chan chinois, tout en incorporant les principaux courants de pensée et de pratique du bouddhisme coréen<ref name=":1" />.
 
Le mot a été utilisé la première par le moine [[Uicheon]], afin de renvoyer à l'« École Sôn des Neuf Montagnes », et il fut utilisé à plusieurs reprises pour bien marquer l'origine indigène du courant Sôn<ref name=":1" />.
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=== Après 1945 ===
En 1955, après la fin de la [[Guerre de Corée]], des moines Sôn cultivant les traditions bouddhiques coréennes entament un mouvement de purification du bouddhisme Sôn qui prendra une dizaine d'années, afin de débarrasser le bouddhisme coréen de toute vestige d'influence japonaise. Il s'agit en particulier de rétablir le célibat des moines — le mariage des moines étant précisément un reste de la présence japonaise — et de reprendre les temples aux prêtres mariés<ref name=":1" />. Finalement, en 1955, l'ordre Jogye est créé, centré sur les moines célibataires, avec toutefois une dérogation — à la suite d'une médiation entre les moines plus anciens et le gouvernement — permettant d'accepter certains prêtres déjà mariés. Toutefois, cette dispute déboucha sur une scission en deux ordres: d'une part un ordre, très mineur, des moines mariés (le ''T'aego Chong'') et d'autre part le ''Chogye Chong,'' l'« ordre Jogye du bouddhisme coréen », fondé officiellement le {{date-|11 avril 1962}}<ref name=":1" />, avec trois buts principaux : l'entrainement et l'éducation, la propagation du bouddhisme et la traduction des [[Sutra|sutras]] du [[hanja]] en coréen.
Aujourd'hui, l'ordre compte environ {{Nombre|15000}} moines et [[Bhikkhuni|nonnes]], avec plus de {{Nombre|2000}} temples et monastères organisés en vingt-cinq « districts » (''ponsa'')<ref name=":1" />.
[[Fichier:Korea-Beoun-Beopjusa 1760-06.JPG|centré|vignette|400x400px|Beopjusa, un des principaux temples de l'ordre. [[Chungcheong du Nord]].]]
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