« Ibrahim Coulibaly » : différence entre les versions
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→Un des pères fondateurs de la rébellion ivoirienne : LI plus pertinent vers Coup d'État de 1999 en Côte d'Ivoire |
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'''Ibrahim Coulibaly''', parfois appelé simplement « '''IB''' » ou « Major », alias Djibilan (« l’invisible » en langue koyaka)<ref name="slateafrique.com/1575">{{Article|langue=fr|auteur1=Barka Ba|lien auteur1=Barka Ba|titre=Ces chefs de guerre qui ont porté Ouattara au pouvoir|périodique=Slate|date=26 avril 2011|lire en ligne=http://www.slateafrique.com/1575/chefs-de-guerre-qui-ont-porte-ouattara-au-pouvoir|consulté le=5 octobre 2017}}.</ref>, né le {{Date de naissance|24|février|1964}} à [[Bouaké]] et mort le {{Date de décès|27|avril|2011}} au nord d'[[Abidjan]], est un [[militaire]] et chef rebelle [[Côte d'Ivoire|ivoirien]] d'ethnie [[Koyaka (peuple)|koyaka]]<ref name="slateafrique.com/1575" /> qui a participé au renversement du président [[Henri Konan Bédié]] le {{date-|24 décembre 1999}} puis a été un des acteurs majeurs du déclenchement de la [[Crise politico-militaire en Côte d'Ivoire|rébellion]] de {{date||septembre|2002}} contre le gouvernement du président [[Laurent Gbagbo]].
== Biographie ==
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IB est l'un des acteurs, en {{date-|janvier 2001}}, du complot dit de la « Mercedes noire », visant à destituer Gbagbo.
Après l'échec de cette tentative, il part au [[Burkina Faso]] où il participe à la préparation du [[Tentative de coup d'État de 2002 en Côte d'Ivoire|putsch]] du {{date-|19 septembre 2002}}<ref name="jeuneafrique.com/191788" />.
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Il ne tarde pas à entrer en conflit avec Guillaume Soro qui, en s'appuyant sur certains de ses lieutenants, finit par le marginaliser. En {{date||juin|2004}}, les affrontements qui opposent ses partisans et ceux de ce dernier aboutissent à la victoire de ce dernier. IB se réfugie en France mais, en {{date||août|2003}}, est arrêté pour tentative de coup d'État avant d'être relâché sous caution le mois suivant.
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En {{date||janvier|2005}}, Coulibaly exprime son soutien aux efforts de l'[[Union africaine]] pour régler la crise politico-militaire ivoirienne. Toutefois, l'[[attentat contre Guillaume Soro du 29 juin 2007]] a été attribué à ses partisans.
De même, le {{date|30|décembre|2007}}, les [[Forces nouvelles de Côte d'Ivoire|Forces nouvelles]] accusent Coulibaly d'avoir tenté un coup d'État dans la nuit du {{date-|27 décembre}}, « Noël à Abidjan », alors que, en exil à [[Cotonou]], le [[Bénin]] avait demandé la veille son expulsion pour avoir tenté de perturber le processus de paix<ref>« Côte d'Ivoire : l'ex-rébellion accuse IB d'avoir tenté un coup d'État », ''Agence France-Presse'', 30 décembre 2007</ref>. Un mandat d'arrêt international est lancé contre lui. Coulibaly se réfugie en [[France]] alors que le journaliste indépendant [[Jean-Paul Ney]] est appréhendé à [[Abidjan]]<ref>{{lien web |langue=en
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Le {{date|10|mars|2008}}, le procès de Coulibaly concernant sa tentative de coup d'État de 2003 s'ouvre à [[Paris]] en l'absence de l'accusé dont les avocats disent ignorer la localisation. 12 coaccusés sont en revanche présents après leur arrestation en France à la mi-2003<ref>« Début en France du procès de l'ex-chef rebelle ivoirien Ibrahim Coulibaly », ''Agence France-Presse'', 10 mars 2008</ref>. Le [[11 mars]], Coulibaly — qui dit se trouver en [[Belgique]] — nie les accusations dans une interview à l'[[Agence France-Presse]] en indiquant qu'il n'a jamais tenté de recruter des [[mercenaire]]s en France. Il prétend que les poursuites ont pour seul but de l'empêcher de rentrer en Côte d'Ivoire pour se présenter contre le président Gbagbo à l'élection présidentielle de 2008<ref>« Ibrahim Coulibaly refuse d'aller à son procès à Paris », ''Agence France-Presse'', 11 mars 2008</ref>.
Au terme du procès, le {{date|4|juin|2008}}, Coulibaly est jugé coupable de direction ou organisation d'un groupe destiné à la pratique du mercenariat et le condamne par contumace à quatre ans de prison. Cinq des coaccusés sont acquittés et les sept autres condamnés à des peines plus légères<ref>{{lien web |langue=en
===
IB réapparaît en {{date-|janvier
À la chute du président Laurent Gbagbo, il réclame en vain de rencontrer Alassane Ouattara, arguant de son rôle dans la victoire finale.
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En {{date||janvier|2011}}, d'après son porte-parole, il dirige un groupuscule armé surnommé le « commandos invisibles » provenant principalement de la commune d'[[Abobo]], s'opposant par les armes aux forces de l'ordre fidèles à [[Laurent Gbagbo]].
En {{date||avril|2011}}, après la défaite militaire de
|titre= Allié encombrant du président Ouattara, Ibrahim Coulibaly a été abattu |site=|périodique=Tribune de Genève |brisé le= |consulté le=|date=24 octobre 2012 }} </ref>. Coulibaly ne désarmant pas, les forces de Ouattara passent à l'offensive contre les troupes du chef rebelle. Le {{date|27|avril|2011}}, au cours de ces opérations militaires, Ibrahim Coulibaly, qui avait selon les [[Forces républicaines de Côte d'Ivoire|FRCI]] « pris en otage toute une famille » et « réagi avec des tirs nourris », est tué<ref name="La Croix"/>{{,}}<ref> === Enquête en France sur sa mort ===
Début {{date-|5 2020}}, une plainte est déposée à Paris par l'association suisse [[Civitas Maxima]] contre Guillaume Soro. Il est accusé de « crimes de guerre », « assassinat » et « torture » dans deux événements : des morts causés par ses troupes lors de combats pendant la guerre civile en juin 2004 et l'enlèvement et la mort d'IB en avril 2011<ref>{{Article|url=https://www.jeuneafrique.com/942350/politique/cote-divoire-guillaume-soro-vise-par-une-plainte-en-france-pour-crimes-de-guerre/|titre=Côte d’Ivoire : Guillaume Soro visé par une plainte en France pour « crimes de guerre »|périodique=Jeune Afrique|date=8 mai 2020}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.rfi.fr/fr/afrique/20200508-cote-ivoire-france-plainte-contre-soro-paris-assassinat-torture|titre=Guillaume Soro visé par une plainte en France, pour «assassinat» et «crimes de guerre»|éditeur=Radio France internationale|date=8 5 2020}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230317-c%C3%B4te-d-ivoire-les-avocats-de-soro-saisissent-la-cedh-pour-contester-une-proc%C3%A9dure-en-france|titre=Côte d’Ivoire: l'ex-Premier ministre Guillaume Soro saisit la Cour européenne des droits de l'homme|éditeur=Radio France internationale|date=17 3 2023}}</ref>.
En {{date-|juillet 2023}}, un juge d'instruction est désigné en France pour instruire la plainte<ref>{{Lien web|url=https://www.rfi.fr/fr/france/20230704-c%C3%B4te-d-ivoire-guillaume-soro-vis%C3%A9-par-une-information-judiciaire-en-france|titre=Côte d'Ivoire: Guillaume Soro visé par une information judiciaire en France|date=5 7 2023|éditeur=Radio France internationale}}</ref>.
== Notes et références ==
{{Références|colonnes = 2}}▼
{{Traduction/Référence|en|Ibrahim Coulibaly|224922350|type=note}}
{{Portail|histoire militaire|Côte d'Ivoire}}
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[[Catégorie:Décès en Côte d'Ivoire]]
[[Catégorie:Militaire ivoirien]]
[[Catégorie:
[[Catégorie:Décès à 47 ans]]
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